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Neuf heures en vidéo numérique noir et blanc, neuf heures à s’immerger dans un film aux allures de concept, où la puissance brute du documentaire cohabite avec les sortilèges de la fiction. Côté documentaire, une élégie somptueuse, entre contemplation désolée et témoignages de survivants, hommage à une province des Philippines frappée par un typhon dévastateur en 2006. Côté fiction, le retour au pays d’un poète en exil qui fait l’expérience du deuil, d’un nouveau destin possible et de retrouvailles aux accents surnaturels. À condition d’oublier les canons narratifs habituels, la noblesse, l’humanisme et la folie du projet bouleversent sur la durée.
Toutes les critiques de Death in the Land of Encantos
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Du cinéma somnambulique, grand et beau.
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Le cinéaste part d'une catastrophe naturelle et aboutit à la dénonciation d'une dictature : dénonciation superbe d'intelligence.
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S’il est sporadiquement irradié par la poésie, par la beauté de la nature, et même parfois de l’homme, son monde n’en reste pas moins noir, et sans issue.S’il est sporadiquement irradié par la poésie, par la beauté de la nature, et même parfois de l’homme, son monde n’en reste pas moins noir, et sans issue.
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Un tableau fumant d’apocalypse intime et collective, où les marqueurs usuels du temps s’abolissent au point qu’il n’est pas trop de neuf heures pour en arpenter toutes les terrassantes beautés (...)