-
Dans cette co-production hispano-gréco-hongroise, les personnages parlent en anglais, éventuellement avec des accents espagnols, la tension dramatique est soulignée par une musique signée Vangelis, les bûchers de l'Inquisition sont représentés par une superposition d'images de flammes sur des visages se tordant de douleur. Inutile de dire que c'est kitsch. Pétri d'esprit de sérieux, le film ne saisit rien de l'art du Greco. Il ne joue pas non plus, comme il aurait pu, avec les mythes qui se sont déposés au fil des siècles sur sa biographie.