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Quand une mère célibataire travaillant pour une société spécialisée en détection de mensonges tue accidentellement un inconnu, sa vie et celle de son fils basculent dans la paranoïa. Remarquée avec À l’âge d’Ellen, Pia Marais s’attache ici à dépeindre l’atmosphère sécuritaire et méfiante dans laquelle baigne aujourd’hui l’Afrique du Sud. Incisive, la réalisation communique avec brio les angoisses des protagonistes mais, sur la durée, cette implacable maîtrise contribue à geler un tantinet les émotions et à affaiblir la tension recherchée.
Toutes les critiques de Layla
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une réflexion forte, et maîtrisée, sur la culpabilité, la peur et la solitude qu'éprouve une jeune mère célibataire dans l'Afrique du Sud contemporaine, alors qu'elle a tué un homme.
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Une tension parfaitement rendue dans cette fable sombre et réaliste, photographie d’une société dominée par la méfiance, la peur et où les plus nantis ne sont pas les seuls à s’enfermer chez eux derrière des rangées de grilles cadenassées. Un film fort sans sentimentalisme.
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La réalisatrice d'origine sud-africaine Pia Marais signe un suspense bouleversant.
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Pia Marais tisse une série noire vénéneuse à souhait, jouant avec tact et subtilité des ressorts pervers de cette brillante analogie de la paranoïa sécuritaire sud-africaine. Un petit bijou de polar étouffant doublé d’un solide portrait de femme.
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Réalisatrice allemande née et élevée en Afrique du Sud, Pia Marais signe à la fois le portrait d’une mère de famille célibataire prête à tout pour élever son fils loin des tumultes du monde et d’un pays schizophrène au bord de la folie paranoïaque. Que l'on ne s'y trompe pas: si l'intrigue s'installe dans le quotidien, «Layla» est une fable méthaporique et il faut en accepter les archétypes dramaturgique (...). Au pathos et aux larmes faciles qu’un tel sujet laissait supposer, la réalisatrice remarquée pour «A l’âge d’Ellen» oppose une étude de caractère minutieuse et précise, qui crée le suspense par notre incapacité à saisir ce qui se passe derrière les pupilles noires de Rayna Campbell.
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D’abord intrigant par ce qu’il révèle de l’état de paranoïa régnant sur la société sud-africaine, ce long-métrage se perd en cours de route dans des développements narratifs confus. Les promesses du début ne sont ainsi pas vraiment tenues.
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Il plane sur ce film un climat de paranoïa, Layla est dévorée non seulement par la peur d'être arrêtée, mais aussi par l'angoisse de perdre son travail et surtout de laisser son fils seul dans un pays dangereux. Une mère courage exemplaire mais pas inoubliable.
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Une mise en scène brillante et percutante, mais de grosses ficelles.
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Ce thriller sud-africain, porté par l’actrice Rayna Campbell, décrit l’engrenage d’un meurtre inavouable et traduit l’inquiétante réalité post-apartheid.
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Héroïne taciturne confrontée en toile de fond à une ségrégation désormais économique et sociale, cette Layla-là (Rayna Campbell, laconique), à la fois coupable et victime, symbolise alors d’autres enjeux. Et combats.
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Taciturne, usant et abusant des ellipses, le film de Pia Marais s'avère frustrant dans la lenteur, en dépit du jeu intense de l'excellente Rayna Campbell dans le rôle principal.
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Malgré quelques faiblesses de scénario, ce long métrage se laisse regarder avec plaisir pour la beauté de sa jeune actrice dans le rôle-titre et pour un petit garçon sans père et prêt à beaucoup pour ne pas perdre le seul être qu’il lui reste et qu’il aime : sa mère.
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. Le début est vraiment captivant, et même si la suite repose sur une coïncidence simpliste, la réalisatrice réussit à capter avec brio la paranoïa dans une Afrique du Sud toujours sous tension.
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Un scénario de bric et de broc qui ne tint pas la route, même si le film rend assez bien l'ère du soupçon qui minent les relations humaines.