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En respectant quasiment à la lettre la narration de Khaled Hosseini, le réalisateur Marc Forster se prive de la liberté nécessaire pour tirer un bon film d'un bon roman. Une fois de plus, Marc Forster finit en beauté un film qu'il aurait dû, dès le début, mieux tenir.
Toutes les critiques de Les cerfs-volants de Kaboul
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Adapté d'un best-seller vendu à 8 millions d'exemplaires, le film de Marc Forster montre Kaboul en 1979 puis 2000, extraordinairement reconstitué. Au début, ces images hypnotiques nous font presque oublier le fond du sujet (...). Mais dans sa seconde partie, la dramaturgie des Cerfs-volants de Kaboul reprend vivement le dessus. On vibre pour les personnages, on a le coeur serré pour ces enfants meurtris, ce pays démoli.
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Voilà une curiosité : un film américain, soutenu par une major, avec des comédiens peu connus d'origine égyptienne, iranienne ou afghane, et dont les deux tiers des dialogues sont en dari, la langue afghane. Hollywood au pays des talibans, on craint le pire... Mais Marc Forster (A l'ombre de la haine) s'empare avec ferveur d'un livre remarqué de Khaled Hosseini et signe une authentique épopée romanesque.
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Si son "coup de caméra" est classique, son coup de crayon narratif, lui, restitue avec efficacité l'essentiel du roman initial. D'autant que, tournée en Chine, cette production américaine a le bon goût de faire parler ses protagonistes en dari, leur langue d'origine.
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Du best-seller de Khaled Hosseini, grand prix des lectrices Elle 2006, Forster tire un film boulversant qui, sur le thème de la lâcheté, de la trahison et de la rédemption, est aussi la peinture d'une nation déchirée par la guerre et le fanatisme.
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Empreintes de lyrisme, ces scènes magnifiques sont sublimées lors du concours de cerfs-volants. Mais, lorsque tout s'envenime, Marc Forster s'englue dans une manière de filmer plus conventionnelle. Dommage.
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Le réalisateur montre la barbarie du régime des talibans qui succéda à l’invasion soviétique. Il filme aussi magnifiquement, les pacifiques batailles de cerfs-volants dans le ciel de la cité. Mais le véritable drame de ces douloureux souvenirs, c’est une blessure terriblement humaine entre deux êtres, et qui ne cicatrisera pour l’un d’eux que par la repentance et l’adoption d’un enfant. On est bouleversé par l’un des derniers plans du film dans lequel Amir, interprété par Khalid Abdalla vu dans « Vol 93 », et qui apporte beaucoup à ces « Cerfs-volants de Kaboul », crie à un petit garçon tout son amour : « Pour toi un millier de fois ! » Une œuvre très émouvante.
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A partir d'une intrigue grossièrement ficelée, le film distille une vision manichéenne, et totalement pro-américaine de l'histoire, renvoyant dos à dos les communistes et les talibans, vantant les vertus du courage, de la virilité, et de la réussite sociale.