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Le résultat est surprenant. Pas seulement parce que ce documentaire est une réponse cinglante à ceux qui disent que la littérature du XVIIe siècle n'intéresse plus la jeunesse d'aujourd'hui, mais parce que Mona, Sarah, Manel, Cadiatou ou Anaïs s'approprient le verbe de Madame La Fayette et l'incarnent dans des scènes qui sont aussi vibrantes que les moments où elles-mêmes livrent leurs rêves, leurs envies et leur soif d'absolu. Une énergie folle traverse ce long-métrage.
Toutes les critiques de Nous, princesses de Clèves
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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vec Nous, princesses de Clèves, le documentaliste Régis Sauder ne se contente pas d’offrir une cure de jouvence à ce livre du XVIIe siècle. Il nous offre une brillante démonstration des bienfaits de la culture dans la France d’aujourd’hui. (…) Subtilement réalisé.
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L’espoir et le désespoir passent dans ce documentaire emballant qui, l’air de rien, tire l’exact portrait d’une France contemporaine et métissée.
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Abou, Aurore, Sarah, Wafa et les autres sortent de l’adolescence avec les mots de la princesse, donnant de vrais instants de grâce et de justesse. Mais que déduire de ce bouquet présélectionné d’une vingtaine de destins singuliers aux performances boostées par la présence d’une caméra ?
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Ces jeunes assument le rapport frontal à l’objectif pour exprimer sans doute bien plus de choses qu’ils n’ont jamais osé le faire avec leurs proches. Aussi sensible qu’éloquente, cette parole, qui cumule les incertitudes liées à l’adolescence et à un environnement «défavorisé», révèle au moins autant de courage que de fragilité.
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Alors que les lycéens qu'ils filment s'appropriaient La Princesse de Clèves comme une nouvelle grille de lecture du monde, le réalisateur a eu la belle intuition de faire du texte même la matrice de sa mise en scène.
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Ce documentaire parle de jeunes, touchants et lucides face au monde qui les entoure. C'est parfois triste mais toujours plein d'espoir.
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Le réalisateur trouve la bonne distance pour cueillir les pensées que la lecture fait éclore. Sur ces visages encore enfantins, il capte les signes d’une transmission réussie, d’une culture vivante.
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Un documentaire intelligent et sensible qui établit un rapport juste et vivant entre la littérature classique et la jeunesse d'aujourd'hui
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Le film de Régis Sauder est plus irrévérencieux que les propos de Nicolas Sarkozy. La princesse de Clèves tombe de son piédestal, et devient un roman sentimental. C'est là la raison de sa survie.
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Les témoignages de ces lycéens sont édifiants quant à leur soif de savoir et à leurs faibles perspectives pour l'étancher. Mais ce doc n'a rien à faire sur grand écran.
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Nous, princesses de Clèves est un film drôle, sincère, certes sans grande originalité, mais précieux à une époque où "les jeunes des cités" cristallisent les haines les plus diverses.