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Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Après avoir manqué de l’écraser accidentellement, un croque- mort désabusé embarque un handicapé féru de philosophie dans son corbillard qui transporte un corps de Lausanne vers le Sud de la France pour un enterrement. Quinze après la réalisation de son premier long métrage en solo, La Face cachée, Bernard Campan revient à la réalisation en s’associant avec son partenaire de jeu le philosophe et écrivain suisse Alexandre Jollien. Ce buddy movie entre deux personnages que tout a priori oppose et que ce bout de chemin ensemble va rapprocher évite le piège de la sensiblerie et de l’émotion fabriquée. Par son humour et plus largement la sincérité désarmante que dégage le Campan acteur comme réalisateur. Mais cet éloge du vivre ensemble et de l’acceptation de la différence souffre d’un aspect un peu trop programmatique et donc sans réelles surprises pour convaincre pleinement.