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Est-ce le portrait d’un homme étriqué, plus enfermé que les détenus qu’il surveille et dont le monde s’ouvre soudain au contact d’une jeune femme belle et libre ? Est-ce une ode au tango, cette danse qui enflamme les corps et libère les sens, y compris ceux d’hommes condamnés à purger de lourdes peines ? Est-ce une version de Jules et Jim en milieu carcéral qui vire à la fantaisie irréaliste façon Pieds Nickelés ? Toutes ces pistes sont parties prenantes d’un scénario volontariste qui les enchâsse sans les suivre vraiment et se perd en route. Indécise, la mise en scène de Frédéric Fonteyne (Une liaison pornographique) peine à faire exister les protagonistes masculins, trop esquissés pour convaincre, et ce malgré un trio d’acteurs irréprochables dont François Damiens est la figure de proue. Reste le personnage d’Alice, la passion faite femme, ardemment défendu par Anne Paulicevich, par ailleurs auteur du script. Une nouvelle venue à suivre
Toutes les critiques de Tango libre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce foutoir tient merveilleusement la route, ordonné par le réalisateur Frédéric Fonteyne, qui fait croire aux situations les plus absurdes. Grâce à la prison, une bouffée d'air libre !
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un film à part, dont on retient particulièrement la candeur de François Damiens bousculé par cette femme fatale, et des images surréalistes et enivrantes de tango en prison.
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Si la mise en scène arrive à retranscrire cela avec une fluidité étonnante, cette belle idée ne serait rien sans l’éclat des acteurs, en premier lieu Anne Paulicevich (également scénariste). D’une vitalité magnétique, l’actrice méconnue donne la réplique à François Damiens, Sergi Lopez et Jan Hammenecker, que l’on a rarement vu aussi beaux et déchirés par l’amour. Espérons que Frédéric Fonteyne est revenu pour rester. Il fait du bien au cinéma.
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Sujet cinématographiquement riche, cette danse permet au réalisateur Frédéric Fonteyne d’explorer le langage du corps, le rapport à l’autre dans la passion amoureuse ou l’affrontement. Les scènes de tango sont les plus belles de ce long-métrage. L’une en particulier, non dénuée d’humour, est sublimement filmée.
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Un film scolaire qui respecte le cahier des charges et les figures imposées. Manque tout le reste.
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Cette tragi-comédie enlevée s’appuie sur un scénario hautement fantaisiste non dénué de charme et un casting quatre étoiles. Quelque part entre le cinéma de Patrice Leconte et de Bertrand Blier.
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François Damiens, Sergi López et Jan Hammenecker ont beau être habités par leurs rôles, on se désintéresse assez vite de ce nœud de vipères trop filandreux conçu autour d’un personnage féminin qui manque de charisme (Anne Paulicevich, par ailleurs scénariste du film). On a connu le réalisateur belge d’« Une liaison pornographique » mieux inspiré.
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Un trio d'acteurs attachant (Sergi Lopez, François Damiens, Jan Hammenecker) pour une tragi-comédie entre taule et tango. Foutraque, le film est sauvé par une certaine fantaisie et quelques scènes joliment chorégraphiées.
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"Film de parloir", plus que film de prison, comme tient à le préciser Frédéric Fonteyne, Tango libre réserve effectivement une large place à la parole. Tout se dit, se délie et se dilue à l'occasion des confrontations entre les personnages. De sorte que le film est évidé de la moindre ambiguïté, y compris sexuelle, ainsi qu'en atteste l'évidente homosexualité qui unit les amants d'Alice. Sérieusement édulcorés par un scénario trop écrit, les conflits souffrent d'une mise en scène qui surligne constamment les motivations et les ambivalences des protagonistes.
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Malgré de très bons acteurs, Frédéric Fonteyne ne tire qu'une oeuvre sage et sans aspérité d'un sujet pourtant prometteur.
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Voilà un quatuor amoureux maladroit oscillant entre drame et comédie, avec François Damien en romantique constipé et Sergi Lopez aussi crédible en danseur qu'un requin dans un cirque.
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Situations absurdes, comédiens largués, ennui total... Mais où veut-on en venir ? Mystère...
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On nage dans la grisaille du plat pays et l'on ne sait pas trop où ces Pieds-Nickelés veulent en venir. Mal définis, mal dirigés et victimes d'une mise en scène approximative, François Damiens et Sergi Lopez ont l'air d'attendre que le film s'achève.