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Largué par la vie et par ses petites amies, le réalisateur décide d’interviewer ses ex pour comprendre ce qui ne va pas chez lui. Débouté par la majorité d’entre elles, il obtient malgré tout deux rendez-vous. La première avait 11 ans (comme lui) à l’époque des faits, la seconde lui reproche d’avoir embrassé sa mère un soir de beuverie ! C’est mal parti pour Chris mais très bien pour le documentaire, dont la sincérité désarmante devient à la fois hilarante
et instructive. Tout ce qui est vrai, y compris un face-à-face émouvant avec son grand amour, fait mouche. Deux scènes plus fabriquées – celles de la prêtresse sadomaso et de la prise exagérée de Viagra – détonnent mais n’en
sont pas moins drôles. Au bout du compte, ce portrait sans fard d’un grand « adulescent » hirsute est aussi plaisant que juste.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Quand l'accumulation de gags cruels tourne à la facilité, le film bifurque vers une direction inattendue : l'émotion. Jolie surprise, donc : derrière le journal intime à l'humour vachard se cachait un touchant récit d'initiation...
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Un exercice narcissique d'un dandysme exténué qui ne manque pourtant pas de charme. Chris Waitt pratique avec une désarmante dextérité l'auto dérision et, surtout, aborde un domaine rarement exploré au cinéma de manière aussi frontale : les troubles de l'érection.
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Le propos essentiel du film se réduit à quelques entrevues plus ou moins calamiteuses, parfois un peu émouvantes. Reste à atteindre le cap fatidique des 90 minutes, que Chris Waitt franchit en trichant.(...) Ce dernier travers est le prétexte à la pire séquence du film.
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Ce biopic onanisme, cocasse et coquin, est une curiosité nonchalante à l'image de son héros. Son overdose de Viagra et sa séance de thérapie sexuelle par le fouet resteront de grands moments de cinéma... sochisme.
