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Dure dure, la vie de chat-star. Un jour le succès est au rendez-vous, le lendemain on est vite fait bien fait remplacé par un autre collègue à quatre pattes. Et tout ça, juste pour une question de physique. C'est du moins le sort qu'a connu le chat noir et blanc censé incarner Buttercup, le compagnon de Primrose Everdeen, dans le premier Hunger Games de Gary Ross. Le félin a bel et bien été remplacé par un chat au poil roux dans le deuxième opus, Hunger Games : L'Embrasement de Francis Lawrence. Le réalisateur a expliqué à IO9 que ce changement a été effectué « à la demande de Nina Jacobson, la productrice, et de Suzanne Collins, l'auteur. Elles trouvaient que le chat du premier film ne correspondait pas à celui décrit dans le livre. Cela a ennuyé un tas de fans, car sur le papier Buttercup n'est pas noir et blanc. »Buttercup est en effet décrit dans les romans comme un chat hideux au museau écrasé. Une de ses oreilles est coupée et sa fourrure est de la couleur de la courge pourrie. On est loin de l'animal au poil long et soyeux du premier volet. Si le félin n'est pas un personnage important en soi dans la saga, il a quand même sa place dans la famille Everdeen. Dans le premier livre, Katniss insiste sur le mauvais caractère du compagnon de sa petite sœur. Un ressentiment qui apparaît tout au début du film original, où Buttercup n'hésite pas à feuler après Katnip (surnom donné par Gale qui « herbes à chat » en phonétique). Dans le deuxième bouquin, le compagnon déménage avec la famille dans le logement attribué par le Capitole. Sur le papier, la protagoniste remarque d'ailleurs avec empathie que Buttercup ne se sent pas non plus à son aise dans cette nouvelle maison et qu'il prend la poudre d'escampette dès qu'il le peut. Toutefois dans le troisième livre, le chat occupe un rôle un peu plus important, puisqu'il va (attention spoiler) presque causer la mort de l'un des personnages. Rendez-vous le 27 novembre prochain au cinéma pour faire la connaissance du tout nouveau Buttercup. Voir aussi : REVIEW - Hunger Games : l’embrasement place la barre du « young adult » très haut