En 1991 sortait sur nos écrans la comédie d'action Hudson Hawk, gentleman et cambrioleur, petit bijou bourré de scènes cultes et inventives, véritable plaisir coupable de spectateur réalisé par Michael Lehmann qui narrait les aventures d'un Arsène Lupin moderne, et qui connut lors de sa sortie un four monumental au box-office, au point de presque anéantir le studio TriStar, son producteur Joel Silver, et sa star Bruce Willis.Mais près d'un quart de siècle après, Hudson Hawk est sans conteste bien plus qu'un flop retentissant ayant recueilli trois Razzie Awards en 1992. En effet, avec son casting dément - outre Bruce Willis, on retrouve Danny Aiello, Andie MacDowell, Sandra Bernhard et Richard E. Grant -, son scénario jouissif et à rebondissements - à la retraite, le plus grand cambrioleur contemporain est engagé pour voler trois créations de Leonard de Vinci, excuse à des scènes d'action extraordinaires -, et ses idées géniales à la pelle - le gentleman-cambrioleur fan de cappuccino minute ses vols par rapport aux durées des chansons qu'il fredonne durant ses méfaits -, Hudson Hawk mérite bien plus que l'accueil glacial reçu lors de son exploitation et vaut amplement une nouvelle vision.Parmi les moments les plus cool de ce long métrage, le premier vol mesuré sur le timing de la chanson Swinging on the Stars reste un pur moment de cinéma, fun et délirant, et la complicité entre Willis et Aiello n'y est pas pour rien.A l'occasion de la diffusion ce soir à 20h50 sur NRJ 12 de ce cultissime Hudson Hawk, voici donc l'un des moments les plus déments du film :
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