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PHOTOS - La vie en miettes : aux frontières de la folie

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La vie en miettes : aux frontières de la folie

Premier volet d?une collection tirée des romans de Boileau-Narcejac, ce polar, <strong>La vie en miettes</strong>, diffusé ce soir à 20h35 sur <strong>France 3</strong>, met en scène une troublante et machiavélique imposture? Jonathan Hopkins est un homme ordinaire. Son destin bascule le jour où sa femme, Lucie, est victime d?un accident de voiture. Ce n?est pas elle, mais une belle inconnue, qui occupe sa place à l?hôpital. Paralysée et privée de l?usage de la parole, elle se nomme pourtant Lucie Hopkins sur ses papiers d?identité. Pour tenter de percer le mystère, Jonathan installe cette femme chez lui. Il découvre qu?elle s?appelle Clara? Découvrez les interviews des deux acteurs principaux par Télé 7 jours. <strong>Bruno Debrandt, le héros </strong> L?acteur télé qui monte (Le Repenti, Engrenages, <em>Cartouche</em>, 1788 et demi) assoit son talent dans la peau de Jonathan Hopkins. <strong>Comment définiriez-vous votre personnage ?</strong> C?est un gars innocent et fragile. Il est masseur, doué, mais exploité car il n?a pas de diplôme. Sa une vie affective est au point mort. Dans la même journée, il va perdre sa mère, hériter de son père et sa femme va lui mener une vie d?enfer avant d?avoir un accident. C?est trop pour un seul homme ! <strong>Une accumulation d?évènements à la limite du crédible?</strong> C?est l?histoire des gens ordinaires qui traversent des histoires extraordinaires? Il y a du ridicule, ça tourne à la farce, comme dans Chabrol. Alors que je contrôle souvent les choses, je me suis totalement abandonné dans ce rôle. Jonathan est à la fois fasciné par cette femme et doute en permanence. On ne sait plus qui est le jouet de l?autre. Comme elle est muette, il la questionne sans jamais obtenir de réponse. Le dialogue naîtra à travers leur relation charnelle. <strong>Comment êtes-vous parvenus, avec Audrey Fleurot, à composer ce couple si marginal ?</strong> En parlant avant, puis en travaillant sur les non-dits et les silences pendant. Pour Audrey, c?était vertigineux. Moi, j?ai dû apprendre à réprimer des réflexes idiots comme faire des grimaces ou parler fort face à quelqu?un d?alité, muet de surcroît. <strong>Audrey Fleurot, Clara&nbsp; </strong> L?héroïne d?<em>Engrenages </em>et d?Un village français prête sa rousseur à la mystérieuse inconnue à la beauté trouble et vénéneuse. <strong>Jouer une femme muette et paralysée tenait du challenge ?</strong> Il y a de ça. C?était aussi travailler sur une autre forme de langage, celui du corps et du regard. <strong>Quelles ont été vos bases ?</strong> Il se trouve que mon père est hémiplégique depuis quinze ans donc j?avais très bien en tête la gestuelle, les mimiques. <strong>Les réflexes n?ont-ils pas tendance à ressurgir malgré tout ?</strong> Au bout de deux jours, j?étais muette ! On est beaucoup plus à l?écoute de son partenaire. Il faut apprendre à doser entre l?émotion que l?on doit faire passer et la façon de l?exprimer qui pourrait être outrée. <strong>En quoi l?univers de Boileau et Narcejac est-il séduisant ?</strong> Ils laissent une part d?imaginaire au téléspectateur. J?aime leurs personnages un peu troubles. Avec Clara, j?étais servie. Interview Emmanuelle Touraine du magazine Télé 7 jours

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Premier volet d’une collection tirée des romans de Boileau-Narcejac, ce polar, La vie en miettes, diffusé ce soir à 20h35 sur France 3, met en scène une troublante et machiavélique imposture…Jonathan Hopkins est un homme ordinaire. Son destin bascule le jour où sa femme, Lucie, est victime d’un accident de voiture. Ce n’est pas elle, mais une belle inconnue, qui occupe sa place à l’hôpital. Paralysée et privée de l’usage de la parole, elle se nomme pourtant Lucie Hopkins sur ses papiers d’identité. Pour tenter de percer le mystère, Jonathan installe cette femme chez lui. Il découvre qu’elle s’appelle Clara…Découvrez les interviews des deux acteurs principaux par Télé 7 jours.Bruno Debrandt, le héros L’acteur télé qui monte (Le Repenti, Engrenages, Cartouche, 1788 et demi) assoit son talent dans la peau de Jonathan Hopkins.Comment définiriez-vous votre personnage ?C’est un gars innocent et fragile. Il est masseur, doué, mais exploité car il n’a pas de diplôme. Sa une vie affective est au point mort. Dans la même journée, il va perdre sa mère, hériter de son père et sa femme va lui mener une vie d’enfer avant d’avoir un accident. C’est trop pour un seul homme !Une accumulation d’évènements à la limite du crédible…C’est l’histoire des gens ordinaires qui traversent des histoires extraordinaires… Il y a du ridicule, ça tourne à la farce, comme dans Chabrol. Alors que je contrôle souvent les choses, je me suis totalement abandonné dans ce rôle. Jonathan est à la fois fasciné par cette femme et doute en permanence. On ne sait plus qui est le jouet de l’autre. Comme elle est muette, il la questionne sans jamais obtenir de réponse. Le dialogue naîtra à travers leur relation charnelle.Comment êtes-vous parvenus, avec Audrey Fleurot, à composer ce couple si marginal ?En parlant avant, puis en travaillant sur les non-dits et les silences pendant. Pour Audrey, c’était vertigineux. Moi, j’ai dû apprendre à réprimer des réflexes idiots comme faire des grimaces ou parler fort face à quelqu’un d’alité, muet de surcroît.Audrey Fleurot, Clara  L’héroïne d’Engrenages et d’Un village français prête sa rousseur à la mystérieuse inconnue à la beauté trouble et vénéneuse.Jouer une femme muette et paralysée tenait du challenge ?Il y a de ça. C’était aussi travailler sur une autre forme de langage, celui du corps et du regard.Quelles ont été vos bases ?Il se trouve que mon père est hémiplégique depuis quinze ans donc j’avais très bien en tête la gestuelle, les mimiques.Les réflexes n’ont-ils pas tendance à ressurgir malgré tout ?Au bout de deux jours, j’étais muette ! On est beaucoup plus à l’écoute de son partenaire. Il faut apprendre à doser entre l’émotion que l’on doit faire passer et la façon de l’exprimer qui pourrait être outrée.En quoi l’univers de Boileau et Narcejac est-il séduisant ?Ils laissent une part d’imaginaire au téléspectateur. J’aime leurs personnages un peu troubles. Avec Clara, j’étais servie.Interview Emmanuelle Touraine du magazine Télé 7 jours