Divergente 2 : l'Insurrection

En définissant les règles de ce monde futuriste dystopique dans le précédent film, la saga est considérablement moins plombée par les explications et les préparatifs.

"Divergente 2 : l'insurrection" est un film bien meilleur que le premier épisode de la franchise. Grâce, en grande partie, a deux choses en hausse : la portée et le budget.

Alors que j'ai apprécié le premier "Divergente", j'ai trouvé que "Divergente 2 : l'insurrection" était bien meilleur.

La saga gagne en intensité pour un film chargé d'action qui ne connaît pas de temps morts. Ce qui ne change pas, c'est la qualité du cast, toujours aussi efficace (...) Une jolie réussite.

Plus spectaculaire, plus rythmé et moins ado que le précédent. Boostée par ses seconds rôles, cette suite est une belle réussite dans son genre.

Les séquences de bagarres s'enchaînent à train d'enfer au sein d'un film musclé où la nouvelle venue Naomi Watts s'illustre avec son talent habituel.

"Divergente 2" a perdu les lourdeurs dont il souffrait dans le premier opus. L’histoire est déjà bien installée plus besoin d’explications et autres préparatifs, on passe tout de suite à l’action. Un bon moment de divertissement !

Au lieu de séparer le troisième livre en deux films, ils auraient peut-être dû penser à rassembler les deux premiers romans dans un seul long métrage.

À défaut de faire dans le surprenant, le film fait dans l’efficace, avec de l’action, un esprit de rébellion, et une héroïne échevelée aux cheveux courts._

Les acteurs sauvent à peu près la peau de cette franchise.

"Divergente 2" commence par une heure de drôle de guerre 
des plus ennuyeuse (...) Malgré son titre insurrectionnel, le film de Schwentke s’avère moins stimulant qu’on ne pouvait l’espérer.

Le casting brille toujours mais ce film de milieu de franchise tourne quasiment en rond.

"Quelqu'un peut me dire ce qu'il se passe ?" demande Tris à un moment. Elle pourrait parler pour tout le public car l'intrigue devient de plus en plus confuse.

"Divergente 2" suit un canevas conventionnel mais cependant intéressant grâce notamment à l'interprétation de Shailene Woodley.

"Divergente 2, l'insurrection" serait bien pire si les meilleures séquences étaient au début du film. Mais ils les ont gardées pour la fin et elles laissent aux spectateurs une impression du genre "c'était pas mal" alors que la majorité du film ne l'était pas.

Centrée sur son héroïne – plus sexy et moins intrigante que dans le premier volet (...)–, la mise en scène reconduit avec un simplisme désarmant (et un récit délibérément affranchi des contraintes de vraisemblance) cette vieille rhétorique hollywoodienne qui utilise la figure du rebelle pour valider le système qui l’a engendrée.

Aussi musclé qu'il soit, "Divergente 2: l'insurrection" n'est jamais qu'un échauffement gonflé à l'adrénaline avant Allegiant, dernier volet de la saga américaine.

Il y a quelques très bonnes idées dans le film, quelques scènes valant le détour (...) Mais il manque à "Divergente" une véritable résonance émotionnelle et la capacité à dépasser une recette appliquée trop consciencieusement pour qu'on en oublie les ingrédients.

"Divergente 2 : l’insurrection" perd en richesse scénaristique ce qu’il gagne en budget. Si les amateurs de science-fiction se détourneront définitivement de la saga, le public à la recherche de sensations fortes y trouvera plus que son compte.

L’in­trigue de ce volet est beau­coup plus resser­rée. L’ac­tion est omni­pré­sente et les prota­go­nistes gagnent en épais­seur.

"Divergente 2 : l’insurrection", offre un moment de pur divertissement, avec une accumulation de scènes d’action portées par des effets spéciaux travaillés et une bande son explosive. Malheureusement on ne regrette que trop que ce divertissement ne passe pas par une réflexion plus finement menée et un développement des personnages plus appuyé.

Le film prend un coup de fouet quand des vétérans comme Winslet, Octavia Spencer ou Naomi Watts apparaissent pour une scène ou deux. Mais la plupart du temps, tout se passe comme dans n'importe quel film sur de beaux et jeunes héros dans des vêtements futuristes, qui se frappent ou se tirent dessus.

Presque toutes les personnes que vous regardez ont l'air de ne souhaiter qu'une chose : être ailleurs. Vous pouvez comprendre le message.

L’intérêt consiste à connaître la suite de l’histoire, l’effet de surprise en moins, des longueurs en plus. On éprouve de l’empathie pour l’héroïne, victime d’un traumatisme, dans ce récit d’apprentissage qui traite de la perte des utopies, de tolérance, de liberté et d’acceptation de soi.