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Inspiré par les méfaits de l’escroc Gilbert Chikli, ce portrait d’un manipulateur accro à l’adrénaline pourrait évoquer une version française du Loup de Wall Street. Mais c’est surtout la comédie italienne d’antan, et son irrésistible mélange de comédie et de drame, que Pascal Elbé a en tête. La description méticuleuse des arnaques s’accompagne en effet d’un versant intime et décontracté, où le jouisseur irresponsable (excellent Vincent Elbaz), incapable de répondre à l’affection que lui porte sa famille, s’avère particulièrement pathétique. Désamorçant volontairement le suspense, ce polar, qui se passe entre TelAviv et Paris, tente donc de rester à distance respectable de son encombrant héros, ce qui en fait à la fois le charme et la limite.
Toutes les critiques de Je compte sur Vous
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entamé tambour battant, son récit souffre d'un ventre mou, avant de redécoller dans son final.
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Ce suspense inspiré d’un fait-divers est une réussite.
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L'acteur fait un arnaqueur plus vrai que nature, dans un film bien ficelé et rondement mené.
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Un scénario inégal comme le traitement des personnages. Si celui d'Elbaz est plutôt intelligemment travaillé, on ne peut pas en dire autant des autres.
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Pascal Elbé nous propose un thriller psychologique bien mené, mais dont le mode opératoire (le téléphone) manque un peu de spectaculaire.
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Si l’enjeu reste prévisible, Vincent Elbaz est impeccable en braqueur virtuel, débordant de tchatche et de conviction.
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Il manque une vision de cinéaste qui aurait permis au film de prendre au dépourvu et ainsi de ne pas se cantonner à de la simple anecdote téléfilmée.
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L’ascension et la chute de cet escroc sont filmées sans fièvre, et on devine chaque scène un bon quart d’heure avant qu’elle n’arrive.
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L'histoire a beau être inspirée de faits réels, Pascal Elbé a bien du mal à la rendre vraisemblable, à trouver le ton juste, entre suspense et farce.
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Aucun personnage – ni le héros, ni ses amis, ni sa femme, ni les victimes – n’est crédité d’une raison un tant soit peu pénétrante, et donc convaincante, à ses agissements, le film se réduisant à une sorte d’exercice un peu lisse et sans grand enjeu.
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Extrêmement bavard et ne parvenant jamais à s’extraire des contraintes de scènes faisant fréquemment appel au téléphone, Je compte sur vous souffre d’un cruel manque de rythme.