Avant Deadpool 3, revoyez Real Steel [critique]
The Walt Disney Company France

Pourtant, l'acteur est parfaitement à l'aise dans le film de Shawn Levy.

Absent des écrans depuis deux ans, Hugh Jackman revient en entraîneur de robots boxeurs dans Real Steel, un étonnant film de sport futuriste de Shawn Levy. Cinq questions à Wolverine.
Par Mathieu Carratier

Première : Quelle a été votre réaction lorsqu’on vous a pitché un film de SF avec des robots boxeurs ?
Hugh Jackman : Pour être honnête, j’étais perplexe. En général, la science-fiction et les robots ne sont pas trop mon truc. Mais, en lisant le script, j’ai  été agréablement surpris. Au fond,  c’est une histoire très humaine qui évoque ces films de sport que j’ai toujours adorés comme Rocky, Le Champion ou Les Chariots de feu. Si j’en juge par les interviews que j’ai pu faire aujourd’hui, j’ai l’impression que les gens sont également surpris du résultat. 

Pour ne rien vous cacher, le concept faisait un peu peur...
Ce n’est pas la première fois que j’entends ça. (Rire.)

Et puis, Shawn Levy (La Nuit au musée) n’est pas forcément un réalisateur qu’on attendait sur un tel projet. Mais ces doutes disparaissent au bout d’un quart d’heure de film.
Quand Shawn est venu me présenter Real Steel, il a été très franc et m’a dit : « Hugh, je sais que rien de ce que j’ai fait jusqu’à présent ne pourra te convaincre que je vais réussir ce film, mais j’aimerais quand même te faire part de mes idées. » Il a fini de me raconter son pitch et j’ai signé direct. Je trouve qu’il a fait un super boulot. 

Par moments, le film parvient à retrouver le sens du merveilleux qui était la signature de Spielberg ou de Zemeckis dans les années 80.
Je n’oublierai jamais le jour où j’ai découvert E.T. au cinéma. C’était  la première fois que je voyais mon père pleurer et, forcément, ça m’a marqué. Quel que soit votre âge, vous avez de nouveau 5 ans lorsque vous regardez ce film. Je suis fier que Shawn ait réussi à retrouver un peu de cette magie avec Real Steel. Ma belle-mère a été très émue en le voyant. Même Sugar Ray Leonard, qui m’a entraîné pour le rôle, a versé sa larme ! 

Les fans d’X-Men vont vous accuser d’avoir viré sentimental, attention...
Ils m’ont tous vu danser et chanter sur scène, à Broadway ou aux Oscars. Je crois que c’est déjà trop tard ! 

Avant Deadpool 3, revoyez Real Steel [critique]