DR

Petit cours de médecine auprès de Nick Nolte, qui a l'air encore moins fan de la 3D que Michael Bay ou J. J. Abrams !Les projections de films en relief ne font pas l'unanimité à Hollywood. Même pas auprès des réalisateurs ou acteurs, Christopher Nolan répétant qu'il déteste ça alors que Martin Scorsese ne veut plus que tourner en relief. Certains n'y échappent pourtant pas, comme Michael Bay et J. J. Abrams, qui, malgré leurs réticences, ont bien été obligés de s'y mettre, sous la pression des studios. Par contre, à écouter Nick Nolte, on est près à parier que l'acteur de Warrior ne jouera pas de sitôt dans un film en relief. Il ne remet pas en cause cette technologie en matière d'esthétisme, mais s'en prend carrément à ses aspects dangereux.Dans une interview au site WENN, l’acteur américain nous apprend que la 3D pourrait causer des effets désastreux sur le cerveau. D’après lui, « la 3D déconnecte le globe oculaire du cristallin [ndrl : un des milieux transparents constituant l’œil] et du cerveau, ce qui fait cesser le fonctionnement de tout le système. On a découvert que cela provoquait des phases psychotiques. C’est comme ci le cerveau générait lui-même un agent hallucinogène en 3D. Mais quand un objet est proche, le cristallin ne s’adapte pas. Si un objet est éloigné, il ne réagit pas non plus car vous êtes en train de regarder une surface en deux dimensions. On découvrira bientôt que six heures de télévision3D causent des réactions psychotiques. »Et l’acteur de citer ces sources : « L’Australie mène des recherches sur les sujet en ce moment, c’est tout ce que je peux dire. »Alors, théorie du complot ? Délire passager ? Nick Nolte, après avoir été élu l’homme le plus sexy d’Hollywood en 1992, s’est quelque peu laissé aller : conduite en état d’ivresse, consommation de drogues… Depuis cette annonce, il est la cible des moqueries des blogueurs. Son avis est radical, à l'heure où la question de la dangerosité de la 3D se pose seulement du bout des lèvres à Hollywood. Officiellement, il n’y a aucune preuve scientifique que les contenus en 3D causent des dommages physiques irréversibles. Cette technologie peut cependant entraîner de la fatigue visuelle, des maux de tête et une désorientation, notamment chez les plus jeunes enfants, mais de là à déclarer que « six heures de télévision3D causent des réactions psychotiques. »...