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VIDEOS - Une rétrospective de la carrière d'Eli Wallach

"J'ai joué plus de bandits, de voleurs, d'assassins, de seigneurs de guerre, d'agresseurs ou de mafieux qu'on en peut compter" déclarait Eli Wallach en recevant un Oscar d'honneur en 2010. Splendide truand pour Sergio Leone (Le bon, la brute et le truand et ses multiples avatars qui ont suivi), bandit mexicain pour John Sturges (Les sept mercenaires), parrain mafieux pour Francis Ford Coppola (Le Parrain 3), Wallach a conquis l'Ouest au début de sa carrière et, au fil de grands et petits western, a gravé sa figure dans le marbre du mythe fondateur américain. Mais il sortit aussi du farwest. Il fut amoureux transi de Marilyn dans Les Désaxés, séducteur de Carroll Baker dans Baby Doll, sergent instructeur de James Caan dans Permission d'aimer. Il fut même Napoléon (dans Les aventures du brigadier Gerard de Jerzy Skolimowski). Et, ces vingt ou trente dernières années, il symbolisa surtout la mémoire d'Hollywood, matérialisée sous la forme d'un vieillard touchant qui pouvait voler un film en une apparition.Retour (condensé) sur 60 ans de cinéma avec Eli Wallach.Frédéric Foubert, Sylvestre Picard, Gérard Delorme et Vanina Arrighi de Casanova