Dans son autobiographie intitulée Frangin - à paraître le 26 mars chez Michel Lafon - Agnès Soral revient sur sa relation avec son frère encombrant, l'essayiste qui se définit comme "national-socialiste" Alain Soral.Avec une plume grandiloquente, qui n'est pas sans rappeler le best-seller de Valérie Trierweiler Merci pour ce moment, la comédienne révélée à 17 ans par Tchao Pantin tente de comprendre la dérive son frangin, à qui elle s'adresse tour-à-tour à la deuxième et troisième personne du singulier."J’ai parfois eu la désagréable impression de m’appeler Agnès Hitler lorsque Alain, par ses propos sur le web, implantait l’antisémitisme en banlieue", confie-t-elle."J’ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne trouve aucune trace, dans notre passé commun, de ton antisémitisme", certifie l'actrice de 54 ans, qui estime que son aîné était "prêt à tout pour être célèbre". Agnès Soral pense que le virage s'est opéré après l'échec du film Confession d'un dragueur, réalisé par le polémiste, "selon lui 'culte mais rejeté par les pédés et les feujs qui tiennent le cinéma'."Avant de crier son désespoir : "Tiens, tu fais la couverture d’un magazine avec Dieudonné et Zemmour. En dessous du trio, les mots : 'antisémitisme, racisme' et en rouge sang : 'voyage dans une France xénophobe'. Tu n’en es pas arrivé là ?! J’ai envie de m’allonger par terre, de pleurer, vomir, ou hurler ; je ne sais plus. Déjà je cours me réfugier à la maison où, sur ma porte à peine refermée, j’alterne les pleurs de rage, de colère, et surtout de chagrin… Ça va trop loin. Ça va s’arrêter où ?"
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- Agnès Soral : "J’ai parfois eu la désagréable impression de m’appeler Agnès Hitler"
Agnès Soral : "J’ai parfois eu la désagréable impression de m’appeler Agnès Hitler"
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