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Le cinéaste italien, décédé cette semaine à l'âge de 84 ans, sera à l'honneur de programmations spéciales dans les jours à venir sur le petit écran.

Ce 19 janvier, on apprenait la mort d'Ettore Scola, l'un des derniers représentants d'un âge d'or du cinéma italien à l'âge de 84 ans. Naturellement, les hommages ont afflué de toute part pour saluer la mémoire du réalisateur d'Une journée particulière et Nous nous sommes tant aimés, qui laisse derrière une filmographie d'une quarantaine de longs-métrages.


Les chaînes de télévision se mettent au diapason et vont modifier dans les prochains jours leur programmation en hommage au réalisateur italien. Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 janvier à 0h55, le Cinéma de Minuit de France 3 diffusera Le bal, sorti en salles en 1983. Adapté d'une pièce de théâtre éponyme, cette plongée à travers un demi-siècle de l'histoire de France à travers l'évolution de ses danses de salon avait valu à Scola l'Ours d'argent du meilleur réalisateur à la Berlinale, ainsi qu'une nomination à l'Oscar du meilleur film étranger. Le film avait surtout remporté trois César en 1984 : ceux de la meilleure musique (pour Vladimir Cosma), du meilleur réalisateur, et du meilleur film, à égalité avec Tchao Pantin.

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Ce même lundi 25 janvier, ce sera au tour de Paris Première de célébrer un autre grand classique de la filmographie de Scola : Affreux, sales et méchants, portrait d'une famille truculente vivant dans les taudis d'un bidonville de Rome. Une comédie noire et grinçante sous forme de déclaration politique de la part d'un cinéaste très proche du parti communiste italien, et qui avait permis à Ettore Scola de remporter le Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes en 1976.


De son côté, Arte diffusera également Affreux, sales et méchants le lundi 25 janvier, mais en deuxième partie de soirée à 22h50. Il sera précédé à 20h55 d'un autre grand classique d'Ettore Scola, Une journée particulière. Portée par le tandem mythique formé par Sophia Loren et Marcello Mastroianni, cette rencontre entre une mère de famille nombreuse et un intellectuel homosexuel en pleine Italie fasciste fut sans conteste le film le plus récompensé de la filmographie du cinéaste. César du meilleur film étranger en 1978, il remporta également le Golden Globe et une nomination à l'Oscar de la même catégorie, et permit à Mastroianni de décrocher une nomination à l'Oscar du Meilleur acteur.

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