Revoilà Delphine Chanéac dans la peau de Lili… Vous savez, la petite Parisienne éprise d’un agriculteur. Talons aiguilles dans le fumier, va-t-elle s’en sortir dans cette suite de l'Amour Vache, L'Amour encore plus vache ? L’actrice, elle, n’a rien d’une mijaurée. Le 11 janvier dernier, 4,7 millions de téléspectateurs se passionnaient pour les aventures de Lili, une fille de la ville qui tombait amoureuse d’un gars des champs, père d’un garçon de 11 ans. La suite de cette comédie est « encore plus vache », comme l’indique malicieusement le titre du téléfilm. Pour se rapprocher de son chéri, la citadine s’installe à la campagne, mais la réalité n’y est pas forcément idyllique. Confidences enjouées de Delphine Chanéac faites à Télé 7 Jours… Comment vont les deux tourtereaux sept mois après leur rencontre ? Ils sont toujours amoureux et ils ont autant envie de vivre ensemble. Mais Lili ne sait pas comment aborder la question avec Luc. D’autant qu’elle-même ne cesse d’hésiter sur la question. Elle est toujours aussi girouette, si gauche et maladroite qu’elle en devient touchante. Dans cet épisode, elle s’efforce de mûrir. Pas trop difficile de reprendre ce rôle un an après le tournage du premier épisode ? Si, c’était un vrai challenge de retourner sur les pas de Lili, d’autant que j’ai tourné d’autres téléfilms avec des personnages très différents. Je sais que les téléspectateurs avaient apprécié son naturel guilleret. Je me suis mis une grande pression en me demandant si j’en faisais trop ou trop peu pour retrouver ce côté pétillant. Avez-vous des points communs avec elle ? Je suis aussi tête en l’air et un peu fofolle. Il m’arrive d’exprimer une chose et son contraire, tout en affirmant que seuls les cons ne changent jamais d’avis. Bref, j’ai un côté girouette ! Vous ne trouvez pas vos costumes trop citadins pour une fille qui s’installe à la campagne… Dès le premier épisode, Lili disait qu’elle ne voulait pas devenir campagnarde, mais rester elle-même, une executive woman en talons aiguilles. Justement, ça donne quoi dans les champs ? Ça s’enfonce, c’était très drôle à tourner ! Vous travaillez aussi aux Etats-Unis (voir encadré). Aux yeux des Américains, êtes-vous la petite Parisienne typique ? Non, plutôt celle qui a joué une alien dans Splice, avec Adrien Brody et Sarah Polley, une fille au crâne rasé, capable de faire des cascades très dures. Là-bas, je me sentais très différente des Américaines, plus simple, plus spontanée. Je suis beaucoup moins apprêtée qu’elles. J’arrivais aux castings non maquillée, les cheveux en pétard. En plus, je me déplaçais en trottinette, ce qui les a beaucoup amusés. Vous faites vos cascades vous-même, êtes-vous casse-cou ? En tout cas, très sportive : j’ai fait huit ans de karaté et six ans d’équitation. Du coup, je n’ai pas besoin d’être doublée pour les bagarres ou les échanges de tirs. Le travail corporel, j’aime ça. Vous verra-t-on prochainement à la télé ? Oui, j’ai tourné dans une comédie romantique, Demain je me marie, avec Sagamore Stévenin et Catherine Jacob. Interview Marie Anne GONGORA
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