Toutes les critiques de A la poursuite du roi Plumes

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    La maman de Johan a été emmenée par le roi Plumes dans son royaume de Mora. Afin de la retrouver, le lapin s’embarque avec son père et le chien Bill pour un voyage aventureux. Ce deuxième film d’animation du réalisateur de "L’Ours Montagne" (2011) est un conte fantastique évoquant la question du deuil. Inventif, surprenant, complexe, il adoucit la tristesse du sujet en jouant sur les matières : poils soyeux des lapins, plumes et écailles du roi, créature mi-oiseau mi-monstre marin.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Délicat de parler de la mort aux 6-10 ans. C'est pourtant ce que réussit ce joli conte, où un lapin veut retrouver le fameux roi Plumes qui lui a enlevé sa maman. Emotion et aventures au rendez-vous.

  2. Le Monde
    par Sandrine Marques

    Incursion réussie dans la tête d'un petit lapin inconsolable, le film est visuellement splendide. L'auteur magnifie les étendues aquatiques et soigne ses décors au détail près. La palette graphique expressionniste achève de consacrer la réussite de ce film émouvant.

  3. Le Parisien
    par Renaud Baronian

    (...) Toujours est-il que Jacobsen a fabriqué une petite merveille d'animation, dont le scénario, à la fois joyeux, mélancolique et poétique, n'oublie jamais ceux à qui il s'adresse -les 4-7 ans. Le tout servi par un graphisme somptueux, alternant images épurées et tableaux grandioses, digne des plus grands maîtres japonais du genre.

  4. Télérama
    par Cécile Mury

    Après "Le Jour des corneilles", ou encore "Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill", ce conte d'animation scandinave met à nouveau, avec délicatesse, l'accent sur la perte d'un être cher : la maman d'un gentil petit lapin, « enlevée » par le roi Plumes du titre, somptueux oiseau géant, maître d'un mystérieux au-delà. La quête qui s'ensuit, entre grands fonds sous-marins, architectures délirantes, nature lumineuse et divinité tentaculaire — plus une grenouille-capitaine à l'allure très miyazakienne —, mène, tout en douceur et couleurs tendres, vers l'acceptation de l'irréversible.