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Un film de boucle temporelle, encore un ! Ça commence à devenir un brin répétitif, mais vous nous direz, c’est l’idée… Après des variations en mode horreur (Happy Birthdead), comédie romantique (Palm Springs), SF (Edge of Tomorrow), et on en passe, Comme un lundi décline le concept façon comédie de bureau – logique, la vie en open-space ayant en soi un côté Un jour sans fin… Ici, il est question des employés d’une agence de pub japonaise qui se retrouvent à revivre indéfiniment la même semaine. L’atmosphère évoque Gondry, sans les bricolages en papier mâché, mais pour ce mélange de prosaïsme et de fantaisie, de filmage débraillé et de petites absurdités poétiques – la soupe miso effervescente sur laquelle bossent les personnages, le « flashback pigeon » qui pourrait les aider à trouver la sortie… Un film léger, charmant, sur des sujets plutôt sérieux, comme l’articulation entre l’individu et le collectif, ou les réunions clients qui rendent marteau.