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Le dernier maquis raconte comment la construction d’une mosquée et le choix d’un Imam vont bouleverser les relations de travail d’un entrepôt et d'un garage. Entre réalisme documentaire et poésie pure (les échappées oniriques), Ameur-Zaïmeche transforme sa tragédie de l’immigration et du travail en une fable politique abstraite et douce. Flirtant constamment avec la comédie, le symbolisme et le tract (au pelle) brechtien, Le dernier maquis en revient toujours au facteur humain. Dans le genre drame prolétarien on ne fait pas mieux.
Toutes les critiques de Dernier maquis
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On aimerait aimer Dernier maquis, ne serait-ce que parce qu'on a adoré les précédents films du cinéaste et qu'on ne peut pas lui reprocher d'être démagogique. Il ne cherche ni à nous plaire ni à nous émouvoir. Dernier maquis aurait pu s'appeler Entre les murs, tant on sort peu du lieu de travail. Mais le spectateur reste à la porte de cette tragédie prolétarienne.
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Se bornant à observer, Ameur-Zaimeche nous montre comment la religion peut servir de force de management. Mais aussi déboucher sur une lutte des classes. Confiné dans un labyrinthe de palettes rouges aux allures d'expo d'art contemporain, ce film social flirte avec le documentaire. Son rythme, bien trop lent, risque de faire "prendre le maquis" à bien des spectateurs.