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Ce remake français du Starbuck de Ken Scott manque de surprises si l'on a bien en tête la comédie québécoise sortie en 2012 chez nous. Mais le sujet et les questions quil soulève sur la paternité, la
difficulté de grandir et laffection qui naît entre les êtres les plus disparates restent forts, même sous la drôlerie. José Garcia campe avec talent le cadet d'une famille espagnole (et non polonaise) qui vend du poisson (et non plus de la viande) et on peut ainsi s'amuser au jeu des différences, pas si nombreuses. Autour de lui, le choeur des acteurs est à l'unisson. Sen détache un personnage dingue : celui de Xavier, l'un des rejetons, musicien de heavy metal au look gothique campé par le jeune Solal Forte, épatant qui vient squatter le canapé de Diego. Dans la deuxième partie, moins fidèle au modèle et plus inventive, on retrouve un peu de la folie douce qui régnait sur le premier long d'Isabelle Doval, Rire et châtiment. Cest tant mieux.
Toutes les critiques de Fonzy
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce qu’on aime dans "Fonzy", c’est ce qui manque à notre époque craintive et déprimée : une énergie à tout casser, une vraie envie de s’ébrouer.
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Cette histoire vous rappelle quelque chose ? Pas étonnant, le film est adapté de cette petite merveille du cinéma québécois qu’est Starbuck. Francisé, il perd pas mal de sa franchise et reste en deça de l’original, mais fonctionne grâce à l’habilité du scénario et l’interprétation de José Garcia.
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par Caroline Vié
On s’amuse en regardant Fonzy, relecture d’Isabelle Doval et José Garcia de Starbuck, succès québécois écrit par Ken Scott et Martin Petit. Le duo français oscille entre humour et tendresse (...)
José Garcia redonne naissance à ce personnage pour le remake hexagonal, intitulé Fonzy. La recette originale est scrupuleusement respectée, à quelques détails près.
On retrouve ici le ton optimiste, l’humour et l’esprit bienveillant du modèle original. José Garcia, attachant, n’en fait jamais trop et Isabelle Doval signe une comédie populaire et familiale joyeusement permissive.
José Garcia endosse avec talent ce personnage soudain mis face à des réalités qui le dépassent. Et après un début poussif, la seconde moitié gagne en ampleur, en drôlerie et en folie douce.
Sans rivaliser avec l’original, cette comédie vaut néanmoins le détour.
Fonzy est le remake du film québécois Starbuck, de Ken Scott, et en possède les mêmes qualités et les mêmes défauts: une bienveillance envers les personnages qui encourage l'empathie, et un manque d'ambition cinématographique qui freine l'enthousiasme et l'émotion.
Remake sympathique de la comédie québécoise "Starbuck" : un gentil quadra immature découvre, vingt ans après avoir vendu son sperme, qu'il est le père biologique de 533 enfants... Dans le rôle, José Garcia fait merveille, entre tendresse et clownerie.
Deux ans seulement après le succès surprise de Starbuck, Isabelle Doval signe Fonzy, un remake qui sentait bon l’exploitation commerciale d’une valeur sûre. Une adaptation à la sauce frenchy qui se contente de reprendre avec plus ou moins d’habileté les bonnes idées de l’original. Heureusement qu’il y a José...
Plus qu'un remake, c'est un copier-coller de l'irrésistible comédie canadienne que signe Isabelle Doval. Et les rares nuances qu'elle y apporte (l'apparition d'un des rejetons, clone idéaliste et exaspérant de Nicola Sirkis...) ne convainquent guère. Reste que les vannes (même si on les connaît) font rire et que José Garcia, aussi tendre qu'exalté, inspire toujours autant la sympathie.
Le cinéma des sept erreurs n'est pas très passionnant, mais si vous n'avez pas vu "Starbuck", ce "Fonzy", forcément plus formaté, pourra vous divertir.
Fonzy n’a rien de désagréable, mais révèle scène après scène l’étendue de son inutilité. José Garcia fait un très bon Patrick Huard et Audrey Fleurot apporte un piquant utile au personnage de la petite amie, un peu fade dans la version originale. En somme, la comédie comporte les qualités de son modèle, mais le remake échoue totalement dans l’appropriation culturelle du sujet. On craint désormais la suite des petits que Starbuck va encore essaimer derrière lui…
Sale besogne que ce décalque paresseux et grotesque du touchant Starbuck.
L’intérêt de l’entreprise ? Aucun, si ce n’est photocopier l’original sans l’accent, en moins drôle et en très laid. Même José Garcia, dans le rôle-titre, paraît étonnamment éteint. Starbeurk !