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"Miss Hokusai" est l’illustration de la citation selon laquelle "Derrière chaque grand homme se cache une femme". Ici, le grand homme est le peintre japonais Hokusai, mondialement reconnu. Le film nous apprend que sa fille cadette O-Ei, déterminée et indépendante, a joué un rôle majeur dans la carrière de son père en coréalisant une quantité non négligeable des œuvres attribuées à celui-ci. Pour raconter cette histoire forte et touchante, Keiichi Hara ("Colorful") utilise magistralement les ressources de l’animation, tout en décrivant, avec une précision documentaire, la vie quotidienne des Japonais au début du XIXe siècle.
Toutes les critiques de Miss Hokusai
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) un film esquisse, balade dans l'art pictural nippon, hommage graphique, sensible et virtuose adressé par un auteur contemporain nourri des mêmes références.
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Superbe portrait d'une émancipée, "Miss Hokusai" est aussi une célébration de l'art et de ses pouvoirs magiques.
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Les ruptures et oppositions constantes contribuent à son émiettement. Mais témoignent de la délicatesse et de la transversalité d’un récit, où, malgré les apparences, le contemplatif prend le pas sur l’humain.
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(...) un portrait beau et grave d'O-Ei.
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Leurs œuvres étaient souvent exécutées au milieu de spectaculaires amoncellements de détritus, effet fort bien rendu dans le film.
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Inventif, raffiné, soucieux de toujours rendre à Hokusai père et fille l’art et l’âme qui leur appartiennent, Miss Hokusai pose sur les douleurs intériorisées et le génie créateur le juste trait de lumière qui suffit à préserver leur mystère.
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La force de "Miss Hokusai" repose dans sa langueur, ses hésitations dans le portrait impressionniste d’une femme disparue des mémoires. Hormis quelques citations visuelles un peu trop appuyées à l’œuvre de Hokusai, Hara crée une atmosphère délicate et toujours mobile.
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C'est une chronique qui effleure plusieurs sujets (...) sans vraiment en traiter un seul. (...) L'animation est souvent délicate, il y a de très belles scènes, et ce "Miss Hokusai" pousse à se jeter sur les oeuvres du peintre japonais. C'est déjà ça.
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Il évite soigneusement les écueils d’une œuvre "coup de poing" et misérabiliste sur la condition des immigrés, et cela constitue une des premières qualités du récit (...)
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Un enchevêtrement de situations un peu périlleux, qui frise parfois le décousu. (...) Qu’importe : ce patchwork plus ou moins mal dégrossi s’avère tour à tour drôle et poignant.
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Le récit, un peu décousu, lance plusieurs pistes sans les approfondir, notamment en ce qui concerne le processus de création.