La carte de visite abondante permet de cerner le personnage. Agrégé d'histoire, une thèse de doctorat sur l'Empire colonial français à la clé. Maniant l'histoire aussi bien que l'économie, il multiplie les publications, jusqu'à obtenir une chaire d'Histoire économique et sociale à la Sorbonne.Directeur de publication chez Nathan, il publie aussi ses propres essais. Ses livres contiennent un discours qui dépasse la verve historique (La France travaille trop,1989 C'est beau la France ! Pour en finir avec le masochisme français, 1993). Prolifique, il passe de l'histoire (Nouvelle histoire de France, 2000), à des thèmes plus politiques, tels que la question brûlante de la réforme. (La guerre des deux France. Celle qui avance et celle qui freine, 2004) Ardent défenseur du libéralisme, il publie des essais idéologiques pour dénoncer l'incapacité de l'hexagone à se réformer sans crise(Du bon usage de la guerre civile en France, 2006) ou la lourdeur de l'Etat français (Le grand gaspillage, 2005). L'historien distille ses analyses et critiques à coup de chroniques (débordant de statistiques) sur le Point ou Les Echos. Difficile de cerner le profil politique de ce personnage de plus en plus médiatique. Engagé un temps au parti communiste, il a depuis obté pour un virage à 180 degrés. Il affiche son soutien àNicolas Sarkozy depuis son élection en 2007. Pour les médias de gauche, il a réussi un tour de "prestidigitateur", passant d'un discours sur le déclin de la France à l'exaltation de son attractivité... Depuis l'arrivée de Sarko au pouvoir.Jacques Marseille est mort le 4 mars 2010 à Paris.
Nom de naissance | Marseille |
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