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EXCLU VIDEOS - Secret Story 5 : Benjamin Castaldi face aux lecteurs de Télé 7 jours

Secret Story 5 : Benjamin Castaldi face aux lecteurs de Télé 7 jours

Alors que la cinquième saison de <strong>Secret Story</strong> a démarré vendredi dernier, Téle 7 jours a confronté son animateur à des téléspectateurs critiques, curieux de son parcours, et de son rapport à la célébrité. Il a répondu à toutes les questions, sans langue de bois<strong>&nbsp;</strong><strong>Sophie Brumstein : Qu?est-ce qui vous a poussé à animer la nouvelle saison de Secret Story ? </strong><strong>Benjamin Castaldi</strong> : Il vaut mieux faire <strong>Secret Story</strong> chaque année que des émissions que personne ne voit. Sur Europe 1, pendant trois ans, j?ai eu une émission d?interviews, j?ai reçu Boris Cyrulnik, Françoise Giroud, Ingrid Betancourt? J?adorerais faire ça sur TF1, mais on ferait entre 2 et 3 % de parts de marché !<strong>Hervé Lecras : Votre réputation repose essentiellement sur la télé réalité?</strong>Oui, mais j?aime bien. Faire cette émission en direct, tous les jours, avec une grosse mécanique, de gros enjeux, c?est extrêmement complexe. On croit que je ne fais que le mariole, mais entre deux blagues, j?ai au moins trois ou quatre paramètres à gérer en même temps. C?est un vrai métier. <strong>&nbsp;</strong><strong>Marie Manand : Vous détenez le record du monde de lancements de télé-réalité : Loft Story, Nouvelle Star, Secret Story? Qu?avez-vous préféré ?</strong>En termes d?adrénaline, Secret Story est ce qu?il y a de plus punchy à animer. On ne sait jamais ce qui va se passer, à cause du direct, des candidats qu?on ne contrôle pas? Cela dit, objectivement, depuis dix ans, il n?y a pas eu grand-chose de scandaleux. A part Loana dans la piscine...<strong>Sonia Benjomaa : Ce qui peut déranger, c?est plutôt les propos tenus par les candidats...</strong>Ils parlent parfois très mal, mais c?est une réalité. Les parents, les grands-parents ont vu comment les jeunes pouvaient vivre. Pas tous les jeunes, bien sûr. Cela a fait parler entre les générations. Il y a vraiment une fonction sociale. Après, on peut très bien ne pas aimer. Mais ni Endemol ni Benjamin Castaldi ne vont se poser en défenseurs de la langue française, et on ne va pas couper, car si on coupe toutes les fautes de français, il n?y a plus d?émission...<strong>Hervé Lecras : Vos enfants regardent-ils des émissions de télé-réalité ?</strong>Évidemment, et en plus ils connaissent très bien, puisqu?ils sont nés dedans.<strong>Quentin Montant : Votre père a participé à Première compagnie, émission de télé-réalité. En feriez-vous une avec vos enfants ? </strong>Je ne mettrais jamais mes enfants dans un système avec moi, parce qu?ils ne connaissent pas ce métier. Jamais, non, surtout pas.<strong>Sylvie Chatelais : Les téléspectateurs pensent que la télé-réalité, c?est truqué?</strong>Il faut arrêter avec le fantasme. Aujourd?hui, les candidats sont aussi aguerris que nous, la production. Et ce sont les gens qui votent qui sortent les candidats. Le côté "ils jouent un rôle", ça n?existe pas. Parce que leur cerveau ne pourrait soutenir cette pression dix semaines.<strong>Sonia Benjomaa : Y a-t-il des quotas ?</strong>Des quotas ethniques ? C?est pareil, ce sont des fantasmes. Il n?y a pas de quotas.<strong>Sophie Brumstein : Les filles sont quand même jolies...</strong>On n?a pas que des jolies... Evidemment, on fait attention, on essaie d?avoir un casting un peu équilibré. Mais on ne se dit pas il faut un homo, un Black... On ne s?en sortirait pas.<strong>Hervé Lecras : Les candidats sont suivis par des psychologues après leur sortie, s?ils en sont besoin. Loana s?y est-t-elle soumise ?</strong>Elle a été suivie, mais elle a été plutôt très mal entourée par des gens qui n?ont pas été très bien avec elle, et je lui souhaite d?aller mieux. C?est vraiment une fille très gentille. Elle va revenir.<strong>Sonia Benjomaa : J?ai été agréablement surprise de vous voir, dans Qui veut gagner des millions, parmi ceux qui ont franchi plusieurs niveaux?</strong>On pense que, comme je fais une émission où on estime que les gens sont débiles, je suis débile. Il se trouve que j?ai une culture qui est supérieure à la moitié de mes camarades animateurs. J?ai même gagné le Grand Concours des animateurs.<strong>Sonia Benjomaa : Alors pourquoi ne pas remplacer Jean-Pierre Foucault dans vingt ans ?</strong>Mais... c?est prévu !<strong>Paul Bouseng : Vous verriez-vous animer des émissions politiques ?</strong>J?avais une idée d?émission, mais elle n?a pas été retenue. Je voulais mettre, face à des hommes politiques, des gens confrontés aux vrais problèmes de la vie.<strong>Sophie Brumstein : Vous considérez-vous comme un bon animateur ?</strong>Non, comme un animateur chevronné, et seulement depuis peu de temps. Bon, c?est une question d?appréciation.<strong>Sylvie Chatelais : A quoi reconnaît-on un bon animateur ?</strong>A la télévision, il doit être lui-même. Sinon, il ne fait pas son travail. Je ne suis pas très différent de ce que je suis à la télévision, de ce que je suis avec vous.<strong>Quentin Montant : Est-ce que vous rêvez parfois de vous faire oublier ?</strong>Non, parce que je suis très heureux de ce que je fais. Je vis une vie tout à fait normale. Je fais mes courses dans les supermarchés... Tant qu?on n?est pas Michael Jackson, on peut vivre tranquillement, il faut arrêter de délirer.<strong>Rita Allaix : On a quand même l?impression qu?un animateur n?a plus de vie privée?</strong>Franchement, on me fiche la paix, globalement, contrairement à ce qu?on lit dans la presse. En revanche, on est très exposé. Je ne sors pas seul dans la rue, c?est vrai. Je ne suis pas rassuré, je ne vais pas sur les Champs-Elysées tout seul.<strong>Sonia Benjomaa : Vous n?allez jamais au restaurant ?</strong>Je préfère boire une bière chez moi, avec mes copains. J?ai toujours été comme ça, même quand je ne faisais pas de télé. J?habite près de Paris. Je me suis installé près de mes chevaux, avec tout : une fourche, du crottin, du fumier. Vanessa adore, je l?ai vue avec son petit tracteur, elle vide son petit box.<strong>Sylvie Chatelais : Vanessa a des enfants ?</strong>Non.<strong>Sonia Benjomaa : Et vous allez en avoir ensemble ?</strong>C?est la suite logique. Pour moi, les années passent? Je vieillis.

Alors que la cinquième saison de Secret Story a démarré vendredi dernier, Téle 7 jours a confronté son animateur à des téléspectateurs critiques, curieux de son parcours, et de son rapport à la célébrité. Il a répondu à toutes les questions, sans langue de bois Sophie Brumstein : Qu’est-ce qui vous a poussé à animer la nouvelle saison de Secret Story ? Benjamin Castaldi : Il vaut mieux faire Secret Story chaque année que des émissions que personne ne voit. Sur Europe 1, pendant trois ans, j’ai eu une émission d’interviews, j’ai reçu Boris Cyrulnik, Françoise Giroud, Ingrid Betancourt… J’adorerais faire ça sur TF1, mais on ferait entre 2 et 3 % de parts de marché !Hervé Lecras : Votre réputation repose essentiellement sur la télé réalité…Oui, mais j’aime bien. Faire cette émission en direct, tous les jours, avec une grosse mécanique, de gros enjeux, c’est extrêmement complexe. On croit que je ne fais que le mariole, mais entre deux blagues, j’ai au moins trois ou quatre paramètres à gérer en même temps. C’est un vrai métier.  Marie Manand : Vous détenez le record du monde de lancements de télé-réalité : Loft Story, Nouvelle Star, Secret Story… Qu’avez-vous préféré ?En termes d’adrénaline, Secret Story est ce qu’il y a de plus punchy à animer. On ne sait jamais ce qui va se passer, à cause du direct, des candidats qu’on ne contrôle pas… Cela dit, objectivement, depuis dix ans, il n’y a pas eu grand-chose de scandaleux. A part Loana dans la piscine...Sonia Benjomaa : Ce qui peut déranger, c’est plutôt les propos tenus par les candidats...Ils parlent parfois très mal, mais c’est une réalité. Les parents, les grands-parents ont vu comment les jeunes pouvaient vivre. Pas tous les jeunes, bien sûr. Cela a fait parler entre les générations. Il y a vraiment une fonction sociale. Après, on peut très bien ne pas aimer. Mais ni Endemol ni Benjamin Castaldi ne vont se poser en défenseurs de la langue française, et on ne va pas couper, car si on coupe toutes les fautes de français, il n’y a plus d’émission...Hervé Lecras : Vos enfants regardent-ils des émissions de télé-réalité ?Evidemment, et en plus ils connaissent très bien, puisqu’ils sont nés dedans.Quentin Montant : Votre père a participé à Première compagnie, émission de télé-réalité. En feriez-vous une avec vos enfants ? Je ne mettrais jamais mes enfants dans un système avec moi, parce qu’ils ne connaissent pas ce métier. Jamais, non, surtout pas.Sylvie Chatelais : Les téléspectateurs pensent que la télé-réalité, c’est truqué…Il faut arrêter avec le fantasme. Aujourd’hui, les candidats sont aussi aguerris que nous, la production. Et ce sont les gens qui votent qui sortent les candidats. Le côté "ils jouent un rôle", ça n’existe pas. Parce que leur cerveau ne pourrait soutenir cette pression dix semaines.Sonia Benjomaa : Y a-t-il des quotas ?Des quotas ethniques ? C’est pareil, ce sont des fantasmes. Il n’y a pas de quotas.Sophie Brumstein : Les filles sont quand même jolies...On n’a pas que des jolies... Evidemment, on fait attention, on essaie d’avoir un casting un peu équilibré. Mais on ne se dit pas il faut un homo, un Black... On ne s’en sortirait pas.Hervé Lecras : Les candidats sont suivis par des psychologues après leur sortie, s’ils en sont besoin. Loana s’y est-t-elle soumise ?Elle a été suivie, mais elle a été plutôt très mal entourée par des gens qui n’ont pas été très bien avec elle, et je lui souhaite d’aller mieux. C’est vraiment une fille très gentille. Elle va revenir.Sonia Benjomaa : J’ai été agréablement surprise de vous voir, dans Qui veut gagner des millions, parmi ceux qui ont franchi plusieurs niveaux…On pense que, comme je fais une émission où on estime que les gens sont débiles, je suis débile. Il se trouve que j’ai une culture qui est supérieure à la moitié de mes camarades animateurs. J’ai même gagné le Grand Concours des animateurs.Sonia Benjomaa : Alors pourquoi ne pas remplacer Jean-Pierre Foucault dans vingt ans ?Mais... c’est prévu !Paul Bouseng : Vous verriez-vous animer des émissions politiques ?J’avais une idée d’émission, mais elle n’a pas été retenue. Je voulais mettre, face à des hommes politiques, des gens confrontés aux vrais problèmes de la vie.Sophie Brumstein : Vous considérez-vous comme un bon animateur ?Non, comme un animateur chevronné, et seulement depuis peu de temps. Bon, c’est une question d’appréciation.Sylvie Chatelais : A quoi reconnaît-on un bon animateur ?A la télévision, il doit être lui-même. Sinon, il ne fait pas son travail. Je ne suis pas très différent de ce que je suis à la télévision, de ce que je suis avec vous.Quentin Montant : Est-ce que vous rêvez parfois de vous faire oublier ?Non, parce que je suis très heureux de ce que je fais. Je vis une vie tout à fait normale. Je fais mes courses dans les supermarchés... Tant qu’on n’est pas Michael Jackson, on peut vivre tranquillement, il faut arrêter de délirer.Rita Allaix : On a quand même l’impression qu’un animateur n’a plus de vie privée…Franchement, on me fiche la paix, globalement, contrairement à ce qu’on lit dans la presse. En revanche, on est très exposé. Je ne sors pas seul dans la rue, c’est vrai. Je ne suis pas rassuré, je ne vais pas sur les Champs-Elysées tout seul.Sonia Benjomaa : Vous n’allez jamais au restaurant ?Je préfère boire une bière chez moi, avec mes copains. J’ai toujours été comme ça, même quand je ne faisais pas de télé. J’habite près de Paris. Je me suis installé près de mes chevaux, avec tout : une fourche, du crottin, du fumier. Vanessa adore, je l’ai vue avec son petit tracteur, elle vide son petit box.Sylvie Chatelais : Vanessa a des enfants ?Non.Sonia Benjomaa : Et vous allez en avoir ensemble ?C’est la suite logique. Pour moi, les années passent… Je vieillis.