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Fidèle à lui-même, à ses acteurs, à ses thèmes et son esthétique, le réalisateur raconte, dans son Dharma Guns, une histoire d'amnésie de schizophrénie et des trafic d'armes, avec les Cramps en fond sonore. L'important étant moins de comprendre que de se laisser fasciner.
Toutes les critiques de Dharma Guns (La Succession Starkov)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un style qui n'a rien perdu de sa puissance d'évocation : compositions plastiques d'une beauté entêtante, associations énigmatiques de textes, d'images, de sons, ancrage dans une mythologie personnelle du cinéma.
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Un nouveau film de FJ Ossang, c'est aussi rare que précieux. Alors oui, il faut accepter la perte des repères, leur déplacement et se laisser saisir par la puissance de la fantasmagorie. Oui, être ébloui, ça fait mal eux yeux. Mais le jeu en vaut la chandelle. Brûlante.
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Dans un paysage largement dominé par le réalisme, le roman, la fiction classique et son trio exposition-conflit-dénouement, Ossang apparaît comme l’un des derniers poètes-esthètes purs et durs du cinéma.
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Dharma Guns c’est d’abord une ouverture fulgurante : Orphée revisité et surtout électrifié. (…) Dharma Guns conserva la vitesse et la concision de cette entame.
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...Cette fantaisie expérimentale, rare exemple d'opérette Langienne, finit par perdre son charme, engluée dans des aphorisme affichés en plein écran.
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...On quitte la sale avec la triste sensation que le réalisateur ne cesse de tourner le même film avec de moins en moins d'inspiration et de plus en plus de maniérisme.
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« Dharma Guns » est un collage fauché où cohabitent images chics et saillies poétiques contre la société de consommation, fulgurances visuelles et accès de kitsch un peu embarrassants. Cela peut irriter (parfois), consterner (souvent), mais la profonde intégrité du film, son côté farouchement iconoclaste, incite plutôt à la sympathie.
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Dharma Guns se situe entre Enter the Void de Gaspar Noé et Shutter Island de Scorses. Entre décès et délire.