Toutes les critiques de The Long Excuse

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Un homme se fait coiffer les cheveux par sa femme. Le ton distant de la conversation entretient le flou sur la vraie nature de leur relation. Tout juste, pressent-on chez monsieur, une certaine distance affective. Le drame qui survient brutalement dans la séquence d’après, va remettre totalement en jeu ce rapport intime. Le monsieur en question, on l’apprend vite, est un écrivain en manque d’inspiration et pas franchement sympathique. Les circonstances vont l’obliger à réapprendre à vivre et à s’ouvrir aux autres. Dis comme ça, l’idée peut faire craindre le récit prévisible d’une rédemption en forme de quête créatrice et salvatrice. C’est un peu le cas mais sur l’écran, la réalisatrice Miwa Nishikawa qui adapte ici son propre roman, parvient à traduire tout ça avec une finesse désarmante de beauté et d’intelligence. Il y a assurément du Kore-Eda dans sa façon d’appréhender avec sensibilité les rapports entre le monde des adultes et celui des enfants, d’envisager la tragédie comme une douce étreinte qui enivre autant qu’elle foudroie. Miwa Nishikawa repérée avec Sway à la Quinzaine des Réalisateurs en 2006 et qui a depuis signé plusieurs long-métrages restés inédits en France, a débuté sa carrière comme assistante réalisatrice de Kore-Eda. Ceci expliquant évidemment, un peu cela. 

  2. Première
    par Thomas Baurez

    Un homme se fait coiffer les cheveux par sa femme. Le ton distant de la conversation entretient le flou sur la vraie nature de leur relation. Tout juste, pressent-on chez monsieur, une certaine distance affective. Le drame qui survient brutalement dans la séquence d’après, va remettre totalement en jeu ce rapport intime. Le monsieur en question, on l’apprend vite, est un écrivain en manque d’inspiration et pas franchement sympathique. Les circonstances vont l’obliger à réapprendre à vivre et à s’ouvrir aux autres. Dis comme ça, l’idée peut faire craindre le récit prévisible d’une rédemption en forme de quête créatrice et salvatrice. C’est un peu le cas mais sur l’écran, la réalisatrice Miwa Nishikawa qui adapte ici son propre roman, parvient à traduire tout ça avec une finesse désarmante de beauté et d’intelligence. Il y a assurément du Kore-Eda dans sa façon d’appréhender avec sensibilité les rapports entre le monde des adultes et celui des enfants, d’envisager la tragédie comme une douce étreinte qui enivre autant qu’elle foudroie. Miwa Nishikawa repérée avec Sway à la Quinzaine des Réalisateurs en 2006 et qui a depuis signé plusieurs long-métrages restés inédits en France, a débuté sa carrière comme assistante réalisatrice de Kore-Eda. Ceci expliquant évidemment, un peu cela.