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Le parcours initiatique se verrait bien marquer les esprits par l’autoroute des répliques cultes... Les reparties se retiennent en effet, d’autant que les; situations jouent sur l’amalgame acteurs/personnages (Jane/Nelly confesse ne pas savoir chanter). Mais les comédiens moins charismatiques restent sur le bas côté quand Caroline Cellier saisit ou tend toutes les perches verbales. Les reprises et la musique de Keren Ann ne suffisent pas à fluidifier cette conduite en accordéon. Il aurait fallu une route moins balisée pour que ce mélange de poses et ménopauses décomplexé puisse vraiment carburer.
Toutes les critiques de Thelma, Louise et Chantal
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) le réalisateur réussit le mélange des registres avec notamment une scène choc avec Catherine Jacob.
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Pour son premier vrai long en solo, le jeune cinéaste arpente les routes françaises aux côtés de trois personnalités qu’on n’attendait pas ensemble, à l’occasion d’un hommage, drôle et émouvant, rendu à sa maman et aux femmes en galère en général. Bien lui en a pris. Ce road-movie lui permet d’accomplir la réunion inespérée de trois grandes comédiennes un peu oubliées du cinéma français, qui, l’occasion généreusement offerte par un auteur gourmand et amoureux, se remettent à scintiller avec complicité et délice.
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Oscillant entre le grand guignol (Michèle Bernier en mariée ivre morte, no comment), le drame et la comédie douce-amère, le scénario manque en plus de cohérence et de fluidité. Résultat : ce road-movie sagement frenchy ne passe que trop rarement le cap de l'émotion vraie. Il y arrive lors de quelques moments musicaux égrainés au fil du film, une très belle séquence finale notamment, portions de grâce inattendues qui parlent mieux et plus que tous ses dialogues réunis. A défaut de casser la baraque au cinéma, disons que Benoît Pétré est franchement doué pour le clip.
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En phase avec une bande-son très réussie, composée de reprises et de compositions originales signées Keren Ann, cette comédie est une jolie partition d'humour et de tendresse qui part en guerre contre le désenchantement.
Elle est servie par trois belles actrices, chacune solaire à sa façon, qui appellent un chat un chat. Un plaisir de film.
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Problème : le metteur en scène, bien intentionné mais pas adroit, fait de ce road-movie un périple tout mou qui n'a le culot de son titre que les quelques secondes où les trois copines songent à lancer leur voiture dans un précipice...
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Le titre est bien sûr un clin d’œil au film de Ridley Scott, mais Benoît Pétré a choisi la voie de la franche comédie. On retrouve avec plaisir une Jane Birkin ex-enseignante un peu coincée ; Catherine Jacob la ramène beaucoup mais n’en peut plus de solitude ; et une étonnante Caroline Cellier, dont le langage de charretier et l’étalage d’argent dissimulent la fragilité. Trois actrices complices et en virée. Dommage que toute la partie mariage, à la fin du film, transforme ce sympathique road-movie féminin en une pochade franchouillarde.
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Les intentions, plus ou moins louables, du cinéaste se retournant systématiquement contre lui.
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Sous prétexte de mettre en scène la revanche des femmes sur les hommes, le réalisateur enchaîne les clichés sexistes comme des perles. Devant de tels gags, on oscille entre colère, bâillement et désespoir.