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5 films indispensables de la Shaw Brothers, en hommage à Run Run Shaw

La 36ème chambre de Shaolin de Liu Chia Liang (1978)

Après avoir été l?un des principaux chorégraphes du studio (Chang Cheh lui doit beaucoup ),  Liu Chi Liang a fini par réaliser lui-même quelques films dont ce classique absolu, qui exploite la mythologie d?une des plus célèbres écoles de kung fu, avec des moyens  "humains" c?est-à-dire sans câbles ni écrans verts. Son générique, où Gordon Liu (son rôle le fera passer dans la légende) enchaîne des mouvements d'arts martiaux tandis que les noms apparaissent et disparaissent, est une marque de fabrique de Liu Chi Liang :

L’Hirondelle d’or de King Hu (1966)

Véritable révolution esthétique dans le cinéma traditionnel d?arts martiaux, L?Hirondelle d?or (dont le titre anglais est <em>Come Drink With Me</em>) révèle en King Hu un metteur en scène magistral et servira de référence à des générations de cinéastes, depuis John Woo jusqu?à Ang Lee qui le cite comme son influence principale pour Tigre et Dragon, où il engagera d'ailleurs Cheng Pei-Pei -l'héroïne de <em>L'Hirondelle d'o</em>r. La légende veut que Jackie Chan (alors âgé de 12 ans) y apparaît en figurant. Pei-Pei a nié le fait, mais Chan inclut l'oeuvre dans sa filmo.

Le Sabre infernal de Yuan Chu (1976)

Resté dans l?ombre des grands maîtres de la Shaw, Yuan Chu n?en est pas moins un de ses principaux réalisateurs, spécialisé dans le film de sabre. Celui-ci est situé dans le Jiang hu -qui désigne l?univers aux limites du fantastique dans lequel évoluent les personnages. Avec Ti Lung, l?un des acteurs les plus majestueux du studio, découvert par la Shaw qui lui donne le rôle principal du Bras de la vengeance. Après une éclipse à la fin des 70's, Lung reviendra sur le devant de la scène en 1986 grâce à John Woo et au Syndicat du crime.

5 venins mortels de Chang Cheh (78)

Premier d?une série de films à mettre en valeur des artistes martiaux de Taiwan comme Philip Kwok, 5 venins mortels vaut pour son scénario ténébreux (une enquête pour neutraliser cinq disciples potentiellement malfaisants) et la mise en scène toujours démentielle de Chang Cheh. Un modèle pour Tarantino (encore lui), qui a appelé sa team d'assassins The Deadly Viper Assassination Squad dans <em>Kill Bill</em>.

La rage du tigre de Chang Cheh (71)

Chang Cheh s?était déjà fait la main avec l?histoire classique du sabreur manchot Un seul bras les tua tous (1967) et Le Bras de la vengeance (1969), mais ce remake nihiliste et délirant réduit l?intrigue à la seule vengeance pour lancer son héros dans un stupéfiant ballet de mort qui en fera un film culte dans le monde entier. L'archétype très fort du sabreur manchot eut une abondante postérité : Tsui Hark livra sa version en 1995 avec The Blade, etTarantino en 2003-2004 avec les deux <em>Kill Bill</em>.

Le top 5 de Run Run Shaw

Le légendaire <strong>Run Run Shaw</strong> est décédé le 7 janvier, à l'âge de 106 ans. Après avoir fondé avec son frère Run Me la Shaw Brothers à Hong Kong en 1957, Run Run Shaw (né en novembre 1907) contribue à faire de sa compagnie la plus prolifique de la région, produisant plus d?un millier de films jusqu?en 1987. A partir de l?ouverture en 1961 des plateaux de Clearwater Bay -alors le plus vaste studio privé au monde- il se partage le marché hong kongais jusqu?à la disparition de son prinicipal concurrent Cathay en 1970. Depuis, le studio a le champ libre pour produire dans tous les genres, mais il excelle dans le film d?arts martiaux, révélant des auteurs maison comme Kinh Hu, Chang Cheh ou Liu Chia Liang.En hommage à Run Run, retour sur cinq films d'arts martiaux essentiels d'une production immensément prolifique.

Le légendaire Run Run Shaw est décédé le 7 janvier, à l'âge de 106 ans. Après avoir fondé avec son frère Run Me la Shaw Brothers à Hong Kong en 1957, Run Run Shaw (né en novembre 1907) contribue à faire de sa compagnie la plus prolifique de la région, produisant plus d’un millier de films jusqu’en 1987. A partir de l’ouverture en 1961 des plateaux de Clearwater Bay -alors le plus vaste studio privé au monde- il se partage le marché hong kongais jusqu’à la disparition de son prinicipal concurrent Cathay en 1970. Depuis, le studio a le champ libre pour produire dans tous les genres, mais il excelle dans le film d’arts martiaux, révélant des auteurs maison comme Kinh Hu, Chang Cheh ou Liu Chia Liang.En hommage à Run Run, retour sur cinq films d'arts martiaux essentiels d'une production immensément prolifique.