Son parcours Tout d'abord étudiant en architecture, c'est la guerre de Kippour qui le conduit à interrompre ses études et le lance dans sa carrière de cinéaste. En 1982 il réalise un documentaire sur la Guerre du Liban : Journal De Campagne qui l'oblige après une vive polémique à s'exiler en France. Il continue à filmer. Vers 1993, il revient en Israël et réalise de nombreux documentaires et films engagés sur l'état de la société israélienne, il observe les destins croisés de ceux qui composent l’histoire ancienne ou contemporaine d’Israël. Son style Militant, anticonformiste, extrême et tranché : caméra au poing, sa filmographie constitue un cinéma d’urgence et de révolte. Gitai use de longs plans ou séquences fixes (souvent sophistiqués) dans le but de dilater jusqu’à l’insupportable le temps arrêté dans lequel vivent des hommes et des femmes, très souvent victimes. Mais à être aussi catégorique il donne souvent une image de la société israelienne arrêtée.Ses films incontournables Kadosh (1999) Evoque les relations entre des personnages soumis à l’unique loi de la religion. Terre promise (2005) Nous plonge brutalement dans un trafic odieux de femmes des pays de l’Est.
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