Dunkerque
Warner Bros

Des travaux pénitentiaires pour faire baisser les coûts de production.

Vous ne verrez peut-être plus Dunkerque de la même façon : la production du film de Christopher Nolan a fait appel à du travail pénitentiaire pour fabriquer quelques éléments de bateaux qu'on aperçoit dans le film. C'est en tout cas ce que révèle le livre de Joshua Levine intitulé "Dunkirk: The History Behind the Major Motion Picture", cité sur Twitter par Mike Elk.

Dans ce passage, on comprend que la production s'est donc servie de prisonniers condamnés pour travailler sur les décors de Dunkerque, dans le but de réaliser des économies : "La quantité de travail nécessaire a conduit la production à des collaborations intéressantes", rapporte le décorateur Gary Fettis dans le livre. "Les grandes protections qu'on voit sur les navires sont faites avec des boules de caoutchouc géantes de nos jours. Mais à l'époque, elles étaient faites en corde, tissées à base de chanvre épais. Nous devions en faire une dizaine."

La production a ainsi trouvé un homme de Dunkerque qui avait restauré un navire d'époque pour un musée local. "Il savait tisser ces protections. Et il a employé des prisonniers pour les fabriquer. C'était surtout des délinquants condamnés pour la première fois, des enfants, pas de gros criminels. J'espère que les producteurs étaient au courant", ajoute Fettis, "parce que nous avons économisé beaucoup d'argent grâce à ça !" L'histoire ne dit pas si ce sont des prisonniers français qui ont bossé sur ces décors. Ce que d'aucun pourrait aussi voir comme un excellent moyen de réinsertion.