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Faute de studio hébergeur, que va-t-il arriver à DreamWorks animation ?La situation ne s’arrange pas pour DreamWorks animation : Jeffrey Katzenberg a définitivement rompu les ponts avec Paramount, le partenaire historique du label, en signifiant au studio qu’il ne renouvèlerait pas leur contrat après son échéance fin 2012, rejetant plus clairement encore la proposition d’une année supplémentaire aux mêmes conditions (Paramount touche actuellement 8% des recettes de chaque dessin animé). Un geste audacieux quand il signifie que tous leurs films en préparation -dont la très attendue suite de Dragons- sont donc désormais sans distributeur. Le seul autre studio qui aurait pu reprendre le contrat, Warner Bros, s’étant déclaré pas intéressé, on ne voit pas trop quelle structure va prendre en charge les frais de distribution, DreamWorks animation n’ayant pas, après les recettes décevantes de Kung-Fu panda 2, les reins assez solides pour s’en charger elle-même.Pendant ce temps, une issue moins incertaine s’ouvre à Image Movers, la société de films en performance capture de Robert Zemeckis, fermée par Disney après le semi-echec du Drôle de Noël de Scrooge et le bide vertigineux de Mars needs moms (qui est voué à rester inédit en salles en France). Zemeckis dont on pensait qu’il aurait soupé du cinéma d’animation, est sur le point de trouver une nouvelle base à sa société chez Universal. Ce qui pourrait relancer Yellow Submarine, le remake du dessin animé avec les Beatles