Les 10 films d'horreur préférés de Wes Craven

Quel est ton film d'horreur préféré, Wes ?

Wes Craven est mort le 30 août. Le réalisateur des Griffes de la nuit et de Scream rejoint le panthéon des masters of horror du cinéma : et le site Daily Beast a déterré un morceau de choix : les dix films d'horreur préférés du Maître, dans une interview réalisée en octobre 2014. Et il y a des surprises. Si vous lisez l'anglais, vous pouvez vous régaler de l'intégralité des commentaires de Wes sur son top 10 -très cohérent- ici. Il est temps de replonger dans ses DVD...>>> Exclu : Alexandre Aja rend hommage à Wes Craven : "Le vrai plaisir du divertissement terrifiant"

La Guerre des mondes (1953) de Byron Haskin

"Je me rappelle avoir été complètement terrifié par ça." "Ca", ce sont les soucoupes aliens de La Guerre des mondes, la version 50's.

La Belle et la Bête (1946) de Jean Cocteau

Les séquences surréalistes du Sous-sol de la terreur et de L'Emprise des ténèbres doivent, selon Wes, tout au génie visuel de La Belle et la Bête de Cocteau.

Blow Up (1966) de Michelangelo Antonioni

"Un film construit de main de maître, somptueusement photographié, quasi surréaliste, qui annonce une menace imminente", raconte Wes, qui explique que le film l'a inspiré pour la liberté de ton des Griffes de la nuit.

La Source (1960) d'Ingmar Bergman

On sait que le film de Bergman, rape and revenge médiéval avant l'heure, a fourni la trame de La Dernière maison sur la gauche : "ce qui me fascine, c'est comment on peut passer de gens normaux à victimes puis à meurtriers".

La Mauvaise graine (1956) de Mervyn LeRoy

"C'est le principe merveilleux de l'enfant maléfique, un personnage complètement révolutionnaire et anti-américain", se souvenait Wes Craven en parlant de ce petit bijou où une fillette modèle se révèle être une psychopathe.

Ne vous retournez pas (1973) de Nicolas Roeg

Julie Christie et Donald Sutherland sont hantés par le souvenir de leur petite fille morte. "Un film qui m'a hypnotisé et terrifié", raconte Wes, "et qui est en même temps une oeuvre d'art à part entière", le tout "sans montrer la moindre goutte de sang".

Nosferatu le vampire (1922) de Friedrich Wilhelm Murnau

"Le look de Nosferatu a été la raison du casting de Michael Berryman dans La Colline a des yeux", avoue Wes. "Je ne croyais pas qu'il y avait un acteur sous le masque de Nosferatu, pour moi c'était une véritable créature monstrueuse".

Psychose (1960) d'Alfred Hitchcock

Plus qu'Anthony Perkins ou la scène de la douche, c'est la mort du détective dans l'escalier qui a marqué Wes, qui la décrit comme "totalement terrifiante".

Répulsion (1965) de Roman Polanski

"C'est Répulsion qui irrigué toute ma filmo, parfois inconsciemment", admettait Wes, qui a repris par exemple sans le faire exprès le plan d'une fissure de Répulsion dans Freddy sort de la nuit (1994).