Baby Invasion
EDGLRD

Baby Invasion promet d'être une expérience très particulière... Le réalisateur de Spring Breakers a encore frappé !

N'importe quoi ou génie expérimental ? Il y a de quoi rester perplexe devant la bande-annonce de Baby Invasion, le prochain film de Harmony Korine. Le réalisateur de Spring Breakers se lance dans le thriller interactif et immersif, avec ce film un peu spécial, qui suit un groupe de cambrioleurs filmés en vue subjective, plongeant le spectateur dans une expérience proche d'un jeu vidéo de type FPS (first-person shooter).

Dans ce long-métrage, les visages des intrus sont délibérément masqués et remplacés par ceux de bébés grâce à une technologie d'intelligence artificielle. Cela donne une esthétique pour le moins singulière à l'ensemble et accentue l'aspect surréaliste et déroutant du film. Baby Invasion s'inscrit dans la lignée des expérimentations visuelles de Korine, reprenant certains éléments de son précédent film Aggro Dr1ft (2023).

Baby Invasion
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Montré à de la Mostra de Venise en septembre dernier, Baby Invasion n'a pas encore de date de sortie. Harmony Korine a expliqué avoir tourné plus de 80 heures d'images pour construire ce projet unique. La bande-son a été confiée au mystérieux artiste électro Burial... à qui le réalisateur n'a jamais parlé ni même rencontré !

Contrairement aux productions traditionnelles, Baby Invasion ne dispose ni d'un script conventionnel ni d'un casting classique. Korine a choisi des acteurs ayant une expérience bien réelle du cambriolage. "Certains membres du casting avaient tenté de cambrioler des amis à moi. Une fois arrêtés, nous les avons engagés, ce qui a ajouté une dimension encore plus réaliste au film."

Oui, c'est fou et le synopsis intrigant rajoute une dose d'excitation : "Baby Invasion suit un jeu vidéo de tir à la première personne diffusé sur le dark web, dans lequel un groupe de mercenaires portant des visages de bébés envahit les demeures des riches et des puissants. Mais alors que les joueurs retransmettent leurs parties en direct, une question se pose : ces crimes horrifiques sont-ils uniquement virtuels ou se produisent-ils réellement ?"