Et ça "brise le coeur" de la star de Morbius.
Six ans après avoir incarné le Joker dans Suicide Squad, Jared Leto replonge dans l’univers des super-héros avec Morbius, le nouveau film du "Sony's Spider-Man Universe" qui sortira en France le 30 mars prochain. Mais ce n’est pas pour autant qu’il adhère totalement à la prédominance du genre sur le box-office, comme il l’a confié à Variety, admettant qu’il était "plutôt snob en matière de cinéma".
"Sans les films Marvel, je ne sais pas s'il y aurait encore des salles de cinéma", explique l’acteur oscarisé pour son second rôle dans Dallas Buyers Club. "On dirait qu’il n’y a pas de place pour tout le monde, et ça commence à me briser la coeur". Un propos qui rejoint ceux de Martin Scorsese ou Francis Ford Coppola, mais aussi de Ben Affleck qui prophétisait récemment un futur proche où "il n'y aura plus qu'une quarantaine de films par an au cinéma, probablement des franchises, suites et films d'animation."
Ce constat n’a pas empêché Jared Leto de se donner à fond dans le personnage de Morbius, comme il le fait pour chaque rôle. Partisan du method acting (ou plutôt du "travail immersif", précise-t-il à Variety), il a par exemple rencontré des médecins et des patients souffrants de maladie du sang pour entrer dans la peau du "vampire" de Marvel, qui marche avec une canne à cause de sa pathologie.
"Je me souviens avoir eu peur pour sa colonne vertébrale", témoigne Adria Arjona, qui joue Martine Bancroft, le love interest de Morbius, tandis que le réalisateur Daniel Espinosa explique avoir eu "peur pour Jared". Mais l'intéressé, qui en avait trop fait pendant la promo de Suicide Squad, préfère ne pas en rajouter : "Je ne veux pas trop rentrer dans les détails. J’ai travaillé avec des gens qui devaient faire face au même challenge physique et ça m’a servi de modèle."
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