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PHOTOS - Harry Potter Tour : visite guidée d'un décor magique

Animatronique et effets visuels

Même si les effets spéciaux sont légion dans la saga Potter (fond vert, animation?), on oublie souvent que de nombreux trucages utilisent les bonnes vieilles méthodes des animatroniques. Les mandragores (plantes hurlantes), Fumesec (le phénix), Hedwige (la chouette de Potter), Dobby (l?elfe de maison), les  Détraqueurs ou encore une des incarnations de Lord Voldemort (le vieillard f?tus de La Coupe de Feu) sont autant d?objets mécanisés, très malins et particulièrement réalistes. Mais l?animatronique le plus impressionnant de cette galerie demeure le loup-garou (présent dans Le Prisonnier d?Azkaban)...

Animatronique et effets visuels (suite)

... La bestiole, qui culmine à plus de 2,5m, est installée à côté de son pendant animé. Les mécanismes visibles, l?emplacement du manipulateur, tous ces éléments lèvent le voile sur l?une des créatures les plus marquantes de la saga.

Le bureau de Dolorès Ombrage

Mais cet immense espace d?exposition ne se contente pas de passer en revue les divers recoins de Poudlard. La façade du ministère de la magie et le bureau de la sous-secrétaire d?état du ministère, Dolorès Ombrage, font aussi partie des décors conservés pour ce tour. Sorte de boudoir baroque bourré de dorures, le bureau d?Ombrage retranscrit à la perfection le malaise (la nausée) que provoque le personnage. Une fois encore le souci du détail crève les yeux. Quand on observe les porcelaines entreposées dans le fond du bureau, les sculptures, les peintures murales, on imagine le travail de fourmi des nombreux décorateurs de plateaux, travail qui pour beaucoup n?était pas même visible dans les films. Grâce leur est rendue par l?entremise de cette exposition qui met en lumière une élaboration artisanale rare au cinéma.

Le Chemin de traverse

Chemin faisant, on s?acclimate à l?ambiance magique de ce tour et on en viendrait presque à être blasé. Presque? Car la « salle » suivante met un immense coup d?accélérateur. On laisse les créatures magiques, petit virage à droite et on arrive au milieu d?une rue, et pas n?importe laquelle. Le Chemin de Traverse! Lieu que l?on découvre dès le premier volet, ce chemin est la rue commerçante des sorciers...

Le Chemin de traverse (suite)

... Des pavés sous les pieds, on fait du lèche-vitrine à la lueur de lanternes. Une animalerie spécialisée en hiboux, un magasin dédié au quidditch (balais, cognards, vif d?or?), la boutique de farces et attrape tenue par les frères Weasley, le baguettier Ollivander ou encore la banque Gringotts, l?immersion dans le monde imaginé par <strong>J.K. Rowling</strong> est totale, le dépaysement assuré, la magie parfaitement au rendez-vous.

Le Magicobus

Il est temps de quitter le premier hangar pour poursuivre la visite. Mais la route est longue (déjà plus d?une heure et demie de découverte) et une pause s?impose. Ca tombe bien. Alors qu?on traverse un espace en plein air, un stand nous tend les bras. Pas de sodas ou de jus de fruit ici mais de la bièraubeurre. On peut ainsi déguster la boisson favorite des sorciers tout en continuant de découvrir l?univers Potter. Car cet intermède s?intègre à la visite. Devant nous, une maison. Celle des Dursley à Privet Drive. Juste à côté le Magicobus. Cet autobus à impérial (qui peut vous conduire partout sauf sous l?eau&nbsp;!) est ouvert au public. Tout comme le side-car d?Hagrid ou la Ford conduite par le petit magicien et ses amis.

The Magical Mystery Tour

A 30 km au nord de Londres se dressent des hangars qui furent successivement une usine Rolls Royce, une usine aéronautique durant la Seconde Guerre mondiale avant de devenir les Studios Leavesden et d?accueillir de nombreux tournages cinématographiques à partir des années 1990. Goldeneye (1995), Sleepy Hollow (1999), The Dark Knight (2008) ou encore Inception (2010) y ont été tournés. En 2010,&nbsp; lorsque la Warner rachète le complexe pour en faire sa base européenne de tournage (cas unique sur le vieux continent), elle imagine la création d?une exposition permanente qui invitera les spectateurs à découvrir les décors de la saga la plus marquante (et rentable) du studio, à savoir les huit épisodes d?<strong><em>Harry Potter</em></strong>. Le filon cinématographique étant tari (même si on n?est jamais à l?abri d?une ressortie des films en 3D, façon <strong>George Lucas</strong>), les pontes de la major ont décidé d?ouvrir au public les portes des décors somptueux des films. Depuis le 31 mars dernier, des milliers de visiteurs venus du monde entier se bousculent à l?entrée du «&nbsp;Harry Potter Tour&nbsp;». Après un démarrage un peu mou dans un premier temps (une salle où sont présentées les nombreuses affiches des films dans leurs versions nationales), on s?installe confortablement devant un écran de cinéma. <strong>Daniel Radcliffe</strong> (Harry Potter), <strong>Rupert Grint</strong> (Ron) et <strong>Emma Watson</strong> (Hermione) présentent dans une vidéo faite pour l?occasion ce qui fut leur quotidien pendant dix ans. Mais à peine le temps de découvrir les images des making of des films que l?écran disparaît et laisse place à une monumentale porte. Tandis que la guide nous invite à quitter nos sièges pour nous en approcher, les battants s?ouvrent comme par magie et nous voilà propulsés à Poudlard. La visite peut commencer.<strong>Textes et photos : Ursula Michel</strong>

La maquette de Poudlard

A peine remis des émotions suscitées par la traversée de ce Chemin, on passe une salle moins spectaculaire, construite autour du travail de nombreux artistes inspirés par Potter. Des croquis, des tableaux? Rien de renversant. On pense bêtement en avoir fini avec les surprises et la magie jusqu?à ce qu?on pénètre dans une immense salle plongée dans une pénombre bleutée. Au centre, la maquette de Poudlard, illuminée de centaines de minuscules ampoules. Le château, les tours, la forêt, tout y est, avec une précision bluffante. Mais le plus impressionnant c?est l?échelle de la construction. Mesurant plusieurs mètres, la reproduction du domaine a servi à toutes les prises de vue des films. Grâce à un chemin circulaire, on peut regarder le domaine sous toutes ses coutures, à 360°. Une merveille absolue.

Le Pont tordu de Poudlard

On termine sa bièraubeurre en faisant le tour du pont tordu de Poudlard, immense construction au milieu de cette aire, on chemine enfin jusqu?au deuxième hangar dont le parcours est balisé par les gigantesques figurines du jeu d?échec du premier opus. Décidément grandiose.

La Salle des baguettes magiques

La visite marathon (on en est à presque trois heures de visite) touche à sa fin, et la dernière salle se présente comme un générique original. Les murs de la pièce sont couverts de boîtes renfermant des baguettes magiques au nom de toutes les personnes qui ont collaboré aux films. Les réalisateurs bien sûr, les acteurs (<strong>Ralph Fiennes</strong> qui incarne Lord Voldemort en a une à son nom) mais aussi les figurants, les preneurs de sons, les maquilleurs, les costumiers, les régisseurs? Tous ceux par qui les films ont vu le jour au fil de la dernière décennie, ceux grâce à qui cette incroyable visite fut possible aujourd?hui. Un bien bel hommage pour terminer en beauté.

La Salle des potions

Louvoyant dans les allées, un peu comme si on traînait dans les couloirs de l?école, on est vite attiré par une sombre pièce où des chaudrons bouillonnent. La Salle des potions répond aux attentes des fans. Basse de plafond, éclairée par quelques globes disséminés ça et là, ses murs sont tapissés d?étagères ployant sous des fioles multicolores. La silhouette de Severus Rogue se dresse au centre de la classe, entourée des bureaux des écoliers où s?entasse tout l?attirail du parfait petit sorcier chimiste. On frissonne en se remémorant les heures sombres de Potter dans cette salle de classe.

Le bureau de Dumbledore

Abandonnant avec une certaine tristesse la Grande Salle, on pénètre dans la première salle d?exposition à proprement parlé. De nombreux décors de Poudlard y attendent les visiteurs, au premier rang desquels le bureau du directeur. Pièce circulaire de deux étages soutenue par des colonnades, l?antre du sorcier impressionne par la profusion et la minutie des éléments qui le composent. On ne sait où poser son regard. A droite dans une vitrine, la pensine, vasque d?argent qui permet de se plonger dans des événements passés. A gauche, un mur recouvert de tableaux anciens, portraits des figures illustres dont la vie est liée à l?histoire de la sorcellerie et du château. Ici, le perchoir de Fumesec (le phénix de Dumbledore). Un peu partout des rayonnages de livres, grimoires et autres manuscrits. La scénographie jouant sur des éclairages évolutifs (figurant le passage du temps) nimbe l?espace d?une impression d?irréalité. Alors qu?on aurait pu craindre que la visite des plateaux de tournage éradique la magie à l??uvre sur grand écran, on constate avec un immense plaisir qu?il n?en est rien. Etre devant ces décors ne leur enlève aucunement le charme et le mystère qui les caractérisaient au cinéma. Grâce à une organisation sans faute, la flânerie se poursuit tout en fluidité, malgré le nombre considérable&nbsp; de visiteurs.

Effets spéciaux : le Nimbus 2000

... Idem pour les balais. Le Nimbus 2000 (le balai de compét de Harry Potter) dévoile quant à lui des repose-pieds et un dossier qui, soit édulcorent un poil la magie, mais permet de comprendre (et d?apprécier) le travail de postproduction.

Effets spéciaux : la voiture volante

Evidemment, l?univers d?Harry Potter rime avec magie. Pour faire voler les balais, voitures et autres véhicules improbables dans le monde des moldus (que nous sommes), il faut bien user de subterfuges. Le «&nbsp;Harry Potter Tour&nbsp;» a donc décidé de montrer les ficelles numériques qui ont permis l?édification de cet univers. La voiture volante du 2e volet montre ainsi sa carcasse sur un fond vert, installée à côté d?un écran qui diffuse la séquence «&nbsp;modifiée&nbsp;» grâce aux effets spéciaux...

La Grande Salle de Poudlard

Il paraît qu?il faut toujours faire une première bonne impression. Warner a bien suivi l?adage en misant d?emblée sur un haut lieu de la mythologie Potter. Présente dans tous les films (et les livres), la Grande Salle de Poudlard met tout le monde d?accord en quelques secondes. Sol et murs en pierre de taille, immense cheminée, tapisseries et gargouilles, tables à l?effigie de chaque «&nbsp;maison&nbsp;»&nbsp;(Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard pour les non-avertis), le spectacle est à couper le souffle...

La Grande Salle de Poudlard (suite)

... Tandis qu?on avance dans l?allée principale, où sont disposés les costumes des personnages, on se rapproche de l?estrade des professeurs. Y trônent le pupitre du directeur en forme de hibou, mais surtout des mannequins figurant Albus Dumbledore, Minerva McGonagall, Severus Rogue, Remus Lupin, Rubeus Hagrid? Pas de doute, la magie opère. On a, sans s?en apercevoir, transplané d?un hangar perdu en banlieue londonienne à l?école des sorciers de Poudlard.

The Magical Mystery TourA 30 km au nord de Londres se dressent des hangars qui furent successivement une usine Rolls Royce, une usine aéronautique durant la Seconde Guerre mondiale avant de devenir les Studios Leavesden et d’accueillir de nombreux tournages cinématographiques à partir des années 1990. Goldeneye (1995), Sleepy Hollow (1999), The Dark Knight (2008) ou encore Inception (2010) y ont été tournés. En 2010,  lorsque la Warner rachète le complexe pour en faire sa base européenne de tournage (cas unique sur le vieux continent), elle imagine la création d’une exposition permanente qui invitera les spectateurs à découvrir les décors de la saga la plus marquante (et rentable) du studio, à savoir les huit épisodes d’Harry Potter. Le filon cinématographique étant tari (même si on n’est jamais à l’abri d’une ressortie des films en 3D, façon George Lucas), les pontes de la major ont décidé d’ouvrir au public les portes des décors somptueux des films.Depuis le 31 mars dernier, des milliers de visiteurs venus du monde entier se bousculent à l’entrée du « Harry Potter Tour ». Après un démarrage un peu mou dans un premier temps (une salle où sont présentées les nombreuses affiches des films dans leurs versions nationales), on s’installe confortablement devant un écran de cinéma. Daniel Radcliffe (Harry Potter), Rupert Grint (Ron) et Emma Watson (Hermione) présentent dans une vidéo faite pour l’occasion ce qui fut leur quotidien pendant dix ans. Mais à peine le temps de découvrir les images des making of des films que l’écran disparaît et laisse place à une monumentale porte. Tandis que la guide nous invite à quitter nos sièges pour nous en approcher, les battants s’ouvrent comme par magie et nous voilà propulsés à Poudlard. La visite peut commencer.