DR

Organisée depuis 1962, la Semaine de la critique est l’une des sections parallèles de la prestigieuse Sélection officielle du Festival de Cannes qui se veut dénicheuse de talents en ne retenant que les premiers et deuxièmes films de réalisateurs.Cette année, le jury de cette 52ème édition présidée par Miguel Gomes, en partenariat avec Nespresso, a décerné le Grand Prix Nespresso à Salvo des réalisateurs italien Antonio Piazza et Fabio Grassadonia. Cette histoire d’amour entre un tueur à gage de la mafia et une de ses victimes aveugle a su séduire le Jury, contrairement à Première qui avait un avis très mitigé sur le long-métrage. Toujours est-il que Salvo a également reçu le Prix Révélation France 4 qui avait lui pour présidente de Jury la réalisatrice française Mia Hansen-Love.En parallèle, le jury du Grand Prix a décerné une mention au film argentin Los Duenos d’Agustin Toscano et d’Ezequiel Radusky qui montre les tensions entre employés et propriétaires d’une grande propriété du nord de l’Argentine.Troisième récompense de la Semaine de la Critique, le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) a récompensé le Québécois Sébastien Pilote pour son deuxième long-métrage Le Démantèlement qui raconte l’histoire d’un père de famille qui décide de démanteler sa ferme pour aider financièrement sa fille.   Côté courts-métrages, le Jury présidé par Mia Hansen-Love également a décerné le Prix Découverte du court-métrage à Come And Play de Daria Belova qui raconte l’histoire d’un enfant allemand qui s’enfonce dans une réalité alternative.Dernière récompense distribuée, le Prix Canal + qui félicite cette année Ninja Thyberg et son court métrage Pleasure qui se déroule sur le tournage d’un film porno. Tout un programme.