Il débute comme interprète dans Trappola d'amore (R. Matarazzo, 1940) et joue ensuite dans de nombreux mélodrames et comédies. Son premier film comme metteur en scène, Il cielo è rosso (1950), est une intelligente adaptation du roman de Giuseppe Berto sur la jeunesse des lendemains de la guerre. Il revient au même thème dans sa deuxième réalisation, Febbre di vivere (1953). Il dirige encore sept films inégaux mais intéressants, dont La grande ombra (1958), Tre straniere a Roma (1959), La contessa azzurra (1960), L'odio è il mio Dio (1969). Dans sa riche carrière d'acteur, il perfectionne de film en film son personnage de malin viveur, souvent sadique ou très puissant : la Grande Pagaille (L. Comencini, 1960) ; Une vie difficile (D. Risi, 1961) ; Danger Diabolik (M. Bava, 1968) ; la Femme du dimanche (Comencini, 1975) ; La belva col mitra (Sergio Grieco, 1977).