Nom de naissance Calaferte
Genre Homme
Avis

Biographie

Louis Calaferte, écrivain dramaturge et poète français d’origine italienne, naît le 14 juillet 1928 dans la ville de Turin en Italie. Mais c'est à Lyon qu'il va grandir, où il passe une enfance plutôt marginalisée. En 1941, alors qu’il n’a que treize ans, il travaille en tant que garçon de courses dans une usine à piles, puis en tant que manœuvre. Très tôt, il se lance dans l’écriture, et il choisit le genre théâtral pour débuter. En 1946, à l’âge de 18 ans, Louis Calaferte quitte la banlieue lyonnaise pour Paris. C’est grâce à la précieuse aide de Joseph Kessel qu’il est accueilli cette année là aux Editions Julliard. En 1952, il publie son premier roman, intitulé Requiem des innocents, qui connaît un grand succès public et critique. L’année d’après, il publie une deuxième œuvre intitulée Partage des vivants.Louis Calaferte s’installe en 1956 à Mornant, près de Lyon. Après quatre années d’élaboration, il réalise enfin une œuvre autobiographique dont le but est d’explorer ses anciennes expériences et de suggérer le futur de ses choix intellectuels et spirituels. L’œuvre s’appelle Septentrion, et dès sa parution, elle déclenche une polémique. En effet, elle est rapidement classée dans la catégorie pornographique, ce qui vaut à Louis Calaferte la censure immédiate de l’ouvrage. Suite à ce bâillonnement, Calaferte mettra cinq ans avant de publier un nouveau livre. C’est ainsi qu’en 1968, il publie le récit intitulé Rosa Mystica ainsi qu’un recueil de textes intitulé Satori. A cette époque, ses ouvrages explorent les pistes littéraires et picturales.Hinterland en 1971, La vie parallèle en 1974, Episode de la vie des mantes religieuse en 1976, Louis Calaferte, produit de plus en plus d’ouvrages dans un style qualifié par beaucoup d’acerbe. En 1978, il reçoit le Prix Ibsen, qui a pour but de valoriser les débats critiques traitant des questions sociétales et existentialistes cruciales. Son écriture, bien que crue, prend désormais un sens, et pour lui il n’y a plus aucune raison de retenir son élan dénonciateur.En 1983, il publie Ebauche d’un autoportrait et l’année suivante, Louis Calaferte est récompensé par le Grand Prix de la ville de Paris pour la totalité de son œuvre dramatique. C’est aussi en 1984 qu’est enfin réédité Septentrion, sa fresque autobiographique qui avait créé la polémique à sa parution en 1963.Deux ans plus tard, Calaferte publie Un riche, trois pauvres, puis L'Incarnation en 1987 et Memento mori en 1988. Cette même année, Louis Calaferte se voit proposer par la bibliothèque municipale de Lyon un espace d’exposition qui lui serait dédié. Conquis par cette attention, l’auteur y expose son monde de poésie ainsi qu’une approche de son œuvre graphique.En 1992, Calaferte publie un de ses plus longs ouvrages, La mécanique des femmes, dans lequel il reprend les points forts de son autobiographie (sexe, religion et mort). Il y dépeint la sexualité féminine, toujours avec autant de franc-parler qu’à ses débuts. Cette année, il est de nouveau récompensé et obtient le Grand Prix National des Lettres.En 1993, il publie C’est la guerre, puis Le miroir de Janus. Enfin, le 2 mai 1994, à l’age de soixante six ans, Louis Calaferte décède dans la ville de Dijon. En 1996, sa femme, Guillemette Calaferte, fait une donation de manuscrits de son mari à la bibliothèque de Lyon. Une exposition rétrospective intitulée Louis Calaferte, le printemps encore une fois est organisée la même année.