Philippe Lioret est né le 10 octobre 1955 à Paris. Son parcours dans le mystérieux et fascinant univers du septième art débute dans les années 80. Il commence par se spécialiser dans l’un des aspects les plus importants de la réalisation d’un projet cinématographique, le son.C’est ainsi qu’il participe, en tant qu’ingénieur du son, à une totalité de vingt-quatre œuvres du grand écran. Cette expérience s’étendra sur une durée de dix ans (de 1982 à 1992) au cours de laquelle il travaille notamment sur des films tels que Y a-t-il un Français dans la salle? (1982) et Le paltoquet (1986) de Jean-Pierre Mocky, La lectrice (1988) et Nuit d'été en ville (1990) de Michel Deville, Palace (1985) d'Édouard Molinaro, Beyond therapy de Robert Altman (1987), Une époque formidable de Gérard Jugnot (1991) et Nord de Xavier Beauvois (1991).Entre deux projets, l’artiste trouve le temps, en 1984, d’écrire et de réaliser un court métrage ; Tout doit Disparaître avec Michel Such, Fausto Costantino et Hélène Hyll.Le dernier projet dans lequel sa participation se limite à superviser le département du son est À Demain réalisé par Didier Martiny en 1992. En effet, sa longue expérience auprès des plus illustres réalisateurs français lui communique l’irrésistible envie de passer lui-même derrière la caméra pour un premier long métrage.C’est en 1993 qu’il se décide à concrétiser cette envie en scénarisant et en dirigeant Tombés du Ciel, comédie satirique avec Jean Rochefort, Ticky Holgado et Marisa Paredes où il est question d’un groupe de six voyageurs coincés malgré eux dans une des pièces de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Outre le côté hilarant qui ressort de l’œuvre, on y distingue aussi et surtout l’orientation socialement très engagée de Lioret puisqu’il s’y emploie, par le moyen subtil et populaire du rire, à nous faire méditer sur les grandes failles du système judiciaire et politique français. Le film est un succès, récompensé en 1993 au Festival de San Sebastian par le Prix de la Mise en Scène et le Prix du Scénario.Le réalisateur consacrera les quatre années suivantes à réaliser deux courts-métrages ; La Sirène (1994) avec Mathieu Kassovitz et Daniel Gélin et 1, 2, 3 lumières ! (1995) avec Pierre Arditi et Marianne Denicourt.En 1997, Lioret renoue avec le public du long-métrage en présentant Tenue correcte exigée avec Elsa Zylberstein et Jacques Gamblin. Le film, situé dans un palace parisien, est une occasion renouvelée d’approfondir une réflexion sociale critique sur les fossés qui séparent les différentes classes sociales.Le réalisateur fera à nouveau appel à Gamblin cinq ans plus tard, en 2001, dans un style et un ton tout neufs, la comédie romantique. Dans Mademoiselle, le cinéaste concrétise une vieille envie de diriger l’actrice Sandrine Bonnaire qui n’a pas pu participer à Tenue correcte exigée pour des divergences d’agenda. Le film est sacré Grand Prix du Festival de Moscou l’année même de sa sortie.Attaché à ses acteurs fétiches qu’il apprécie particulièrement, Lioret n’hésite pas, trois années plus tard, à braquer sa caméra sur le jeu sublime de Bonnaire avec L’Équipier (2004) dans lequel elle partage l’affiche avec Grégori Derangère et Philippe Torreton. L’œuvre, un mélodrame construit à partir d’un secret de famille qui remonte à 1963, est l’occasion pour le réalisateur de renouer avec les thèmes sombres et profonds. Grand succès critique, L’Équipier (dont on doit le scénario, l’adaptation et le dialogue à Lioret) reçoit trois nominations aux Césars cette année-là.Le cinéaste profite de cette belle réussite pour prendre du recul par rapport au long métrage puisqu’il écrit et réalise en 2005 deux courts-métrages ; Tue l'amour et Vache-qui-rit, tous deux nommés dans la Série talents à Cannes cette même année.Mais c’est finalement en 2006, à l’occasion de son retour sur les écrans des salles obscures, que le réalisateur connaît son heure de véritable gloire. Il signe Je vais bien, ne t'en fais pas avec Mélanie Laurent, Kad Merad et Isabelle Renauld, drame poignant et surprenant sur les secrets de familles et les non-dits dans toute leur sombre ampleur. L’œuvre ne tarde pas à offrir à Lioret la consécration de sa carrière en 2007 : 5 nominations aux Césars, dont celle du Meilleur Film ; et deux Césars, l’un du Meilleur Second Rôle Masculin pour Kad Merad et l’autre du Meilleur Espoir Féminin attribué à Mélanie Laurent.Ayant coécrit le scénario avec Olivier Adam (auteur du livre dont le film est adapté), le réalisateur partagera également avec lui l’Étoile d'or du scénariste qui leur est accordée en cette même année.En 2009, le cinéaste revient derrière la caméra pour le film Welcome. À son affiche, on retrouve un Vincent Lindon touchant et attachant en maître nageur follement amoureux de sa femme et qui dans le désespoir et aussi l’espoir de la reconquérir, s’improvise entraîneur secret d’un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage.Deux ans plus tard, Philippe Lioret retrouve Vincent Lindon pour Toutes nos envies aux côtés de Marie Gillain.
Nom de naissance | Philippe Lioret |
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Naissance |
(68 ans) Paris, France |
Nationalité | Français |
Genre | Homme |
Profession(s) | Scénariste, Réalisateur/Metteur en Scène |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2022 | 16 ans | Réalisateur, Scénariste | - | |
2019 | Revenir | Scénariste | - | |
2019 | Paris-Brest | Réalisateur, Scénariste | - | |
2018 | Croc-Blanc | Scénariste | - | |
2016 | Le fils de Jean | Réalisateur, Scénariste | - |
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