Clémentine Célarié : “Marthe Richard a aidé mon père !”
<strong>Clémentine Célarié incarne pour France 3 Marthe Richard, personnage haut en couleurs ayant mené un combat contre les maisons closes en France. Interview.</strong><strong>Où commence l?histoire de Marthe Richard, que vous incarnez ?</strong> En 1945. Marthe, ancienne prostituée devenue une bourgeoise, puis l?une des premières aviatrices françaises, est élue conseillère municipale à Paris sur la liste des résistants, et lutte pour la fermeture des maisons closes. En parallèle, elle est soupçonnée d?avoir collaboré avec les Allemands et de s?être inventé de glorieux souvenirs.<strong>Pensez-vous qu?elle ait menti ?</strong> A moitié. Aucune source ne confirme son passé d?espionne au service de la France. Cela dit, je ne peux pas croire qu?elle ait dénoncé des juifs, elle a sans doute séduit des SS pour sauver sa peau, voire celle d?autres personnes. Je ne la juge pas. J?ai aimé le fait qu?on ait du mal à la cerner, je l?ai jouée toute en retenue et en silences. Une femme digne qui montre peu d?émotions. Elle était comme ça. Mon père, André, qui l?a connue, me l?a raconté.<strong>Ah bon ? Quand se sont-ils rencontrés ?</strong> C?était en? (elle prend son portable). Allo Papa ? Quand as-tu connu Marthe Richard exactement ? Merci ! C?était en 1943. Mon père voulait échapper au service du travail obligatoire en Allemagne. Un copain l?a mis en contact avec Marthe, qui lui a fourni une planque en banlieue et des faux papiers. Par Anne-Charlotte Bonnet du magazine Télé 7 Jours
Clémentine Célarié incarne pour France 3 Marthe Richard, personnage haut en couleurs ayant mené un combat contre les maisons closes en France. Interview.Où commence l’histoire de Marthe Richard, que vous incarnez ?En 1945. Marthe, ancienne prostituée devenue une bourgeoise, puis l’une des premières aviatrices françaises, est élue conseillère municipale à Paris sur la liste des résistants, et lutte pour la fermeture des maisons closes. En parallèle, elle est soupçonnée d’avoir collaboré avec les Allemands et de s’être inventé de glorieux souvenirs.Pensez-vous qu’elle ait menti ?A moitié. Aucune source ne confirme son passé d’espionne au service de la France. Cela dit, je ne peux pas croire qu’elle ait dénoncé des juifs, elle a sans doute séduit des SS pour sauver sa peau, voire celle d’autres personnes. Je ne la juge pas. J’ai aimé le fait qu’on ait du mal à la cerner, je l’ai jouée toute en retenue et en silences. Une femme digne qui montre peu d’émotions. Elle était comme ça. Mon père, André, qui l’a connue, me l’a raconté.Ah bon ? Quand se sont-ils rencontrés ?C’était en… (elle prend son portable). Allo Papa ? Quand as-tu connu Marthe Richard exactement ? Merci ! C’était en 1943. Mon père voulait échapper au service du travail obligatoire en Allemagne. Un copain l’a mis en contact avec Marthe, qui lui a fourni une planque en banlieue et des faux papiers. Par Anne-Charlotte Bonnet du magazine Télé 7 Jours
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