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Après une flopée de films relatant la guerre en Irak (Dans la Vallée d’Elah, Redacted, Lions et agneaux), Julie Taymor nous ramène quant à elle dans la période troublée de la guerre du Vietnam. Mais ici, point de Full Metal Jacket. La guerre reste en toile de fond car la cinéaste s’est surtout attachée à la révolution sixties : amour, peace and rock n’roll ! Sur certains des plus beaux textes des Beatles, on s’immerge dans cette histoire d’amour musicale tout en suivant le parcours de ces personnages définitivement attachants, et où on peut même rencontrer Salma Hayek, Bono et Joe Cocker. C’est enjoué, vivant et émouvant. Une des plus belles réussites musicales de cette fin d’année en salles.
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Entre itinéraires personnels et histoires générationnelles, le pari de Julie Taymor fonctionne la moitié du temps si l'on passe en coup de vent sur la réorchestration discutable des chansons. Mais la réalisatrice semble parfois mettre son imagination visuelle en veilleuse, à l'exception de deux séquences psychédéliques et réduit la guerre du Vietnam au statut du clip.
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Bref, une idée de cinéma plutôt originale et excitante. Certes, l'aspect politique et culturel n'est guère que le décor « vintage » et propret du récit, et les scènes de « trip » psychédélique (avec un Bono moustachu et cabot chantant I am the walrus) sont franchement balourdes. Mais on savoure le charme et l'énergie des comédiens (dont le jeune Jim Sturgess, importé d'Angleterre avec son accent 100 % made in Liverpool), et l'hommage joyeux, inédit, rendu aux Beatles.
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Passée la découverte mutuelle des deux amoureux, le film alterne séquences intimes et grands numéros, mêlant l'histoire du siècle et les grandes chansons à texte des Beatles, à commencer par le très réformiste Revolution. A ce jeu, Julie Taymor - qui a mis en scène la version scénique du Roi Lion - est d'une grande inventivité. Mais les bombardements sur fond de Strawberry Fields ou les manifestations au rythme de Helter Skelter finissent par n'être plus qu'un collage frénétique de tableaux qui scandent la montée de l'exaltation révolutionnaire et le brutal réveil face à la réalité du pouvoir et de l'argent. Pour en profiter, il faut se laisser aller à la musique (outre les interprètes principaux, on verra passer Joe Cocker et Bono) et aux explosions visuelles sur l'écran. En des temps moins rigoureux, on aurait bien recommandé aux plus timides l'usage d'adjuvants psychotropes, mais, comme on le disait au début, c'était il y a quarante ans.
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Marchant sur les pas du mythique Hair (Milos Forman), cette bluette, sur fond de Flower Power et d'effervescence contestataire, revisite, au son des plus grands hits des Beatles remasterisés, lépoque Peace and Love avec une belle énergie contagieuse.
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Une narration rythmée par 33 tubes des Beatles, interprétés en live par les comédiens. Un parti pris qui fait mouche, tant le répertoire, ultra-célèbre, est fédérateur. Quand bien même le spectateur ne maîtrise pas les refrains, ils servent avant tout une histoire universelle.