Date de sortie 28 juin 2008
Durée 139 mn
Réalisé par Mel Gibson
Avec Rudy Youngblood , Dalia Hernández , Jonathan Brewer
Scénariste(s) Mel Gibson, Farhad Safinia
Distributeur Quinta Communications
Année de production 2006
Pays de production Etats-Unis, Mexique
Genre Film d'aventures
D’après l’œuvre de Mel Gibson
Couleur Couleur

Synopsis

Jeune père porteur de grandes espérances, chef de son petit village, Patte de Jaguar vit une existence idyllique brusquement perturbée par une violente invasion. Capturé et emmené lors d'un périlleux voyage à travers la jungle, il découvre un mode régi par la peur et l'oppression, dans lequel une fin déchirante l'attend inéluctablement. Poussé par l'amour qu'il porte à sa femme, à sa famille et à son peuple, il devra affronter ses plus grandes peurs en une tentative desespérée pour retourner chez lui et tenter de sauver ce qui lui tient le plus à coeur.

Toutes les séances de Apocalypto

Critiques de Apocalypto

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Comme dans ses deux précédents films, Mel Gibson confirme ses obsessions machistes et un penchant irrépressible à montrer des hommes nus se faire torturer et éventrer. Mais Apocalypto prend une dimension supérieure en trouvant un équilibre entre style et substance. (…)
    Animé d’une énergie démentielle, Gibson offre une vision extrêmement pessimiste d’une humanité intrinsèquement barbare. S’il trahit encore quelques emprunts, des plus évidents (Mad max 2) aux plus surprenants (Tintin !), il est en train d’affirmer un style tout personnel. Muni d’une caméra numérique ultra légère, il réinvente pour aujourd’hui une forme de cinéma primitif et viscéral avec des résultats totalement convaincants.

  2. Première
    par Jean-François Morisse

    « Liik’sa wo’ol, tukle’e yaan a muuk ». Ainsi s’exprimaient les Mayas. Si le nom de Maya n’évoque pour vous rien d’autre qu’une petite abeille espiègle et colorée passez votre chemin car loin d’adapter la BD de Waldemar Bonsels, Mel Gibson nous emmène à la découverte d’une civilisation cinq fois millénaire. Si l’on passe facilement outre l’intrigue plutôt quelconque, la découverte de cette culture ancestrale est une première au cinéma. Impossible de ne pas savourer le dépaysement, de se dire qu’on n’a jamais rien vu de tel. Bien sûr, les dialogues en langue maya y sont pour quelque chose, mais la peinture d’ensemble donne une coloration unique au film. Ce voyage vers un ailleurs sauvage et sanglant a, malgré de nombreux défauts, des atouts pour séduire.

  3. Première
    par Eve Gimenez

    La légendaire civilisation Maya ne se résume-t-elle qu’à ça ? Comme dans la Passion du Christ (2004), interprétée en araméen, Mel Gibson a souhaité que les dialogues soient cette fois-ci en maya. Et pour plus d’authenticité, il a ajouté quelques haches et des flèches. Tel est l’essentiel de ce film sur la puissante nation qui a régné sur les Amériques pendant plus de 1 000 ans ! Les indiens de Mel Gibson passent pour des barbares assoiffés de sang. A aucun moment n’est évoquée la richesse culturelle de la civilisation Maya. Enfin, la légèreté du synopsis ne nous apprend rien sur cette brillante nation. Dommage !

Dernières News sur Apocalypto

Vidéo : Mel Gibson cinéaste en trois scènes essentielles

Trois scènes-clefs pour comprendre le cinéma de Mel Gibson.

Mel Gibson dénonce la violence des films Marvel

"Regardez n'importe quel film Marvel. Ils sont plus violents que tout ce que j'ai fait."