Toutes les critiques de Companion

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Le réalisateur Drew Hancock s’était fait remarquer en 2022 en tant que scénariste du film d’horreur-phénomène Barbare, sur un séjour Airbnb qui vire au cauchemar. Companion se déroule lui dans une somptueuse demeure planquée au milieu des bois, ce qui semble confirmer un certain intérêt de Hancock pour l’immobilier. Et surtout pour la sous-location, tant son film semble habiter dans le souvenir d’autres films – toute cette vague récente de fables horrifico-sociéto-hi-tech, qui irait d’Ex Machina à Black Mirror, en passant par Don’t Worry Darling. Avec aussi des bouts d’Us, Midsommar et Blink Twice dedans. D’abord écrasé par les références et les clichés esthétiques (le contraste entre horreur à l’écran et gentille musique lounge en bande-son), ce récit de la révolte d’un robot sexuel contre son propriétaire toxique finit par trouver sa petite singularité, et à amuser un peu, quand il se décide à virer franchement au jeu de massacre bête et méchant.