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Resserrer les liens entre deux communautés en passant par la danse de salon, c’est l’idée à la fois belle et naïve de ce documentaire. La personnalité de Pierre Dulaine, qui a déjà donné naissance à une fiction, Dance with Me (2006), où il était incarné par Antonio Banderas, est de celles que l’on n’invente pas. Dirigiste, extraverti et drôle, il s’attelle à la tâche avec rigueur et entrain. Déjà, mélanger les filles et les garçons est une gageure ! Au fil des dix semaines de répétitions en vue d’un concours entre les différentes écoles, la confiance s’installe, les barrières tombent, les liens se nouent. Et l’harmonie, le rythme et la légèreté transparaissent. En suivant deux filles et un garçon dans leurs familles respectives, on assiste aux changements qui s’opèrent en eux, visibles et émouvants. Depuis le tournage, l’expérience s’est poursuivie dans d’autres villes. Ce petit pas (qu’il soit de tango, de rumba ou de valse) pourrait être un grand pas pour l’humanité.
Toutes les critiques de Dancing in Jaffa
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Au-delà même du contexte, cette oeuvre délicate et généreuse, où le rire et les larmes s’empoignent, revêt une universalité qui devrait parler aux quatre coins du globe.
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Ce beau documentaire démontre par une expérience pédagogique audacieuse qu’un rapprochement entre juifs et palestiniens est de l’ordre du possible si chacun laisse de côté ses préjugés. Edifiant sans être pontifiant.
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Voilà un touchant témoignage montrant comment la culture peut faire exploser les barrières plus fortement que les discours.
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Un documentaire lumineux et plein d'espoir.
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Acceptation et reconnaissance de l'autre, ouverture et esprit de tolérance forment le solce de la démarche humaniste du professeur. Un film touchant qui évite l'angélisme.
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Porté par le charisme et l'énergie de Pierre Dulaine (déjà à l'origine de "Dancing with me", de Liz Friedlander, en 2006), "Dancing in Jaffa" est un formidable et roboratif message de paix.
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un professeur de danse français, né à Jaffa, en Israël, de retour sur les lieux de son enfance, s'est mis en tête d'enseigner la danse de salon à des enfants nés pour être des ennemis. (...) Il va de soi que rien n'est simple : aussi bien dans les rues ou la moindre manifestation communautaire peut dégénérer, que dans les classes où les enfants refusent de se toucher. Le spectateur, lui, de la première à la dernière image, y croit et se bat. Pour la paix !
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Hilla Medalia, Israélienne, a réalisé un poignant documentaire qui nous révèle un personnage exceptionnel à la volonté de fer et qui, à l’instar du grand chef d’orchestre Daniel Barenboim, veut réunir les belligérants d’un conflit qui n’en finit pas. Grâce à de tels hommes, des montagnes se soulèvent et vont vers la colombe.
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Ce film louable et un peu mélancolique de Hilda Medalia se place dans la lignée de documentaires déjà réalisés de réconciliation entre les deux communautés.
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Avec Dancing in Jaffa, Hilla Medalia signe un documentaire tendre et joyeux, jamais mièvre mais parfois frustrant par son traitement trop superficiel des enjeux soulevés par le sujet.
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la lisibilité des intentions devient paradoxalement la grosse limite du film : la démarche documentaire est écrasée par une écriture qui cherche beaucoup trop à prendre en charge l’émotion du spectateur dans le but de communiquer un message universel de tolérance.
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un joli petit docu sur l’apprivoisement, avec ses hésitations, ses entrechats, et son dénouement un brin fleur bleue
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Un peu fabriqué, sans toutefois verser dans l'optimisme béat, ce documentaire donne quelques raisons d'espérer : comme les pas de la rumba, serait-il possible que la paix s'apprenne, elle aussi ?