Toutes les critiques de De l'autre côté de la porte

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Pour décrire l’enfermement d’un hikikomori (ado japonais reclus dans sa chambre durant des mois ou des années, se coupant du monde et de sa famille), Laurence Thrush utilise une mise en scène aussi statique que son sujet. Des choix discutables atténuant la portée de ce drame qui aurait nécessité plus d’empathie

Les critiques de la Presse

  1. Critikat.com
    par Damien Bonelli

    L’usage parcimonieux de la musique – une électronique discrète et poignante signée par Pan American –, est l’unique effet de style que s’autorise ce film travaillé par une exigence constante de réalisme, mais que seule la fiction pouvait rendre possible.

  2. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Étrange réalisation d’un British américanisé, qui capte parfaitement l’esprit nippon, adhérant à son principe de dépouillement esthétique et de discrétion sociale. Il laisse à la plupart des personnages leur libre arbitre. Malgré la situation tendue, le récit coule 
sans événement majeur, sans coups de théâtre ni béquilles dramaturgiques. Un impeccable exercice minimaliste.

  3. Le Monde
    par Sandrine Marques

    Un film délicatement mis en scène, traversé dans ses profondeurs par une bande son électronique. Belle et sobre chronique d'un retour à la vie, "De l'autre côté de la porte" mérite qu'on en franchisse le seuil, pour en accueillir toute la beauté.

  4. Libération
    par Guillaume Tion

    Il n’y a aucun voyeurisme dans sa démarche. En restant de l’autre côté de la porte, Hiroshi sort du monde et du film. Le réalisateur suit alors patiemment l’effondrement de la cellule familiale. Le film est cruel pour ceux qui vivent.

  5. Le JDD
    par Press du JDD

    Dans un noir et blanc atemporel et élégant, ce film conte avec force et réalisme le phénomène des Hikikomoris, ces jeunes reclus qui seraient près d’un million au Japon. La situation est cruelle et si le dénouement se fait désirer, il est saisissant.

  6. Télérama
    par Samuel Douhaire

    L'impact dévastateur de l'enfermement volontaire sur les proches est chroniqué via des scènes de la vie quotidienne ­intenses. Ça se gâte avec l'apparition d'un travailleur social chargé de convaincre le héros de renouer avec le monde. "De l'autre côté de la porte" devient alors bien trop bavard. Et vire au film-dossier aussi documenté que démonstratif.

  7. Clapmag.com
    par La rédaction de Clapmag.com

    Oubliant de donner suffisamment corps au cas d’Hiroshi et de sa famille pour nous le rendre emblématique, refusant les partis pris de mise en scène qui auraient marqué son film d’une empreinte personnelle, Thrush nous prive d’émotions nécessaires et finit par nous laisser également "De l’autre côté de la porte."