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Comme d'habitude, Onteniente a construit sa comédie en misant d'abord sur les contrastes sociaux: images archétypales des bourgeois, gentil docker gréviste, fille de bonne famille sauvée de sa rigidité par la simplicité populaire de Dubosc et de ses copains. Malin, le réalisateur renforce l'ensemble avec la nostalgie standard des années disco, une pluie de bons sentiments et des placements de produits qui parlent au plus grand nombre. Ajoutez le fédérateur Dubosc, et vous obtenez une comédie formatée pour cartonner !
Toutes les critiques de Disco
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il y a eu l'ère jet-set, l'ère camping et maintenant, l'ère disco, sur laquelle il s'acharne avec plaisir en laissant de côté la fraîcheur et l'innocence que ce mouvement musical véhiculait. En taillant des costards - à paillettes - à tous les gens qui s'y intéressent même des années plus tard, il ôte ses lettres de noblesse au genre qu'il semblait défendre: le genre populaire.
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Hélas, avec Disco, on est loin du beau film populaire façon Bienvenue chez les Ch'tis, qui sait faire rire, mais avec du fond et de la générosité. Là, il nous prend pour des imbéciles avec son populisme trempé dans un premier degré méprisant.
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Tout le monde il est beauf, tout le monde il est grossier. C'est curieux comme le petit monde idéal de Fabien Onteniente pullule de gens moches. Le problème est que toutes les situations imaginées dans Disco sont, elles, artificielles et sonnent bidon. Disco est un film escroc et paresseux, qui fait penser à nombre d'anciens succès certifiés. Il y a ceux que le réalisateur cite ouvertement et ceux qu'il pille sans manières (...).