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Plus qu’à sa réjouissante bande originale, plus qu’à sa singulière beauté plastique, le charme du film tient à ce talent qu’a toujours eu Linklater de saisir une vérité des gestes et des expressions, et de révéler, ce faisant, l’essence de l’instant.
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Jamais le réalisateur ne prend ses personnages de haut : la clé, sans doute, de la réussite de ce récit partiellement autobiographique qui fonctionne comme une plongée nostalgique toujours légère, jamais surannée.
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Derrière l'apparent simplicité du discours, on retrouve un énorme travail de direction d'acteurs, avec un grand sens du casting de comédiens, peu ou pas vus sur grand écran, tous remarquables.
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La beauté du film, toute hawksienne et au fond assez inhabituelle aujourd’hui, tient à son refus catégorique de l’épanchement, de l’appesantissement, et même de la sacro-sainte mélancolie – ce qui n’empêche pas le spectateur de plaquer la sienne, bien au contraire.
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Reposant sur son ambiance plus que sur une intrigue ou la psychologie de ses personnages, Everybody wants some!! souffre de quelques longueurs. Mais la tendresse du réalisateur envers sa troupe et surtout l’énergie du jeune casting compensent ces petites baisses de régime.
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Dans cet emballage d'époque, volontairement léger et désinvolte, le cinéaste livre un portrait de groupe plus touchant qu'il n'y paraît d'abord, dans les derniers feux de l'insouciance seventies, avant les années fric et sida.
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[Une comédie] tellement vintage qu'elle sent la poussière.