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Après son roman La Mécanique du coeur et l’album sur le même thème composé par son groupe Dionysos, Mathias Malzieu décline cette fois son histoire en dessin animé, coréalisé avec Stéphane
Berla. Dans une esthétique 3D nourrie d’influences diverses, du romantisme macabre de Tim Burton à la fantaisie présurréaliste de Georges Méliès (pionnier des effets spéciaux au cinéma qui apparaît d’ailleurs dans le film), en passant par le western et le slam, cette fable musicale nous raconte l’histoire d’un coeur en hiver surpris par l’amour. Malzieu l’hommeorchestre ne manque pas de belles idées (on aime particulièrement le train-accordéon, Jack l’Éventreur doublé par le fantôme de Bashung ou l’escalade de flocons), mais malgré un rythme endiablé, sa petite mécanique poétique manque d’incarnation.
Toutes les critiques de Jack et la mécanique du coeur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si le film s’avère si réussi, ce n’est pas seulement grâce à son scénario et à sa partition : il bénéficie d’une animation incroyablement inventive, qui mixe intelligemment les genres. Tantôt pleine de poésie, à la façon des grands classiques comme « le Roi et l’Oiseau », tantôt proche du manga, elle offre des plages audacieuses de scènes en grand large qui s’animent en pop-up à la façon d’un livre pour enfants, tout en sachant s’arrêter sur un détail plein écran comme une larme ou un sourire. Un charme graphique qui opérera tant sur les adultes que sur les enfants.
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Le chanteur de Dionysos adapte son roman et invite son ex, Olivia Ruiz, sur ce joli film d’animation musical qui flirte avec l’esthétique de James et la pêche géante.
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Un conte fantaisiste, un poème teinté de magie, bienvenue dans l’univers étrange et envoûtant de Mathias Malzieu.
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Un conte musical et onirique à rêver sans modération !
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une fable poétique et bouleversante.
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Début d'un film d'animation étonnant, inspiré par l'album et le disque de Mathias Malzieu. Romantisme noir et poésie subtile...
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L’adaptation cinématographique de Jack et la mécanique du cœur émerveille et attendrit au plus haut point son spectateur.
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Un film insolite et d'une grande inventivité.
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entre génie graphique et intelligence musicale (...) Une poésie à coeur fendre, pour enfants de plus de 6 ans.
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Mathias Malzieu, leader du groupe Dionysos, passe à la réalisation avec ce dessin animé adapté de son livre et de son album « La mécanique du coeur », et produit par le studio de Luc Besson. Le réalisateur, Olivia Ruiz, Arthur H, Grand Corps Malade et Jean Rochefort prêtent leurs voix aux personnages de ce conte animé et chanté qui vous emmènera des brumes du Nord au pays de Don Quichotte. Avec eux, vous partagerez maints secrets que vous garderez à jamais en vous, tout près de votre coeur.
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Mélancolie, aventure, humour et B.O. dionysienne s'associent ici avec grâce dans un univers gothico-romantique qui émerveillera enfants et parents.
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Projet fou et commercialement invendable, soutenu par Besson qui rappelle qu’il est avant tout un amoureux de cinéma, Jack et la mécanique du coeur n’est pas le film le plus bouleversant de l’année mais sa proposition de cinéma est unique.
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Les images sont si belles que souvent on voudrait les arrêter pour regarder plus longuement Édimbourg sous la neige, le fascinant pic rocheux sur lequel repose en équilibre la demeure de Madeleine ou l’expression subtile d’un regard.
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Avec ce premier long-métrage, Mathias Malzieu et Stéphane Berla rendent un vibrant hommage à la machine à rêves qu'est le cinéma. Et Jack, mi-Petit Prince mi-Peter Pan, livre un message poétique et politique : il faut assumer sa différence et tout risquer par amour.
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Même si le propos se pare de fantastique et de surréalisme, l'univers visuel reste raconté sur un mode très soigné et raffiné.
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Seul regret : l’esthétique proprette de cette production Luc Besson qui fait parfois l’effet d’un décalque pâlichon des chansons originales, bourrées d’inventions à la Vian, empreintes d’une emballante mélancolie.
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Le résultat est un drôle d’objet imparfait, mélange de références au cinéma fantastique, à Tim Burton et à Pinocchio. Avec des moments gracieux dans la partie mettant en scène Georges Méliès (Jean Rochefort) et des chansons enjouées.
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Il y a un univers, une idée de conte à la Tim Burton. Ce film raconte comment un petit garçon portant une horloge à la place du cœur rencontre une jeune fille qui affole ses aiguilles et lui fait risquer sa vie. Je ne suis pas fan de l'animation qui est très statique. La musique non plus n'est pas au rendez-vous. Mais, moment de grâce quand la voix d'Alain Bashung surgit de l'au-delà.
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Le spectacle fait spontanément penser à l’univers de Tim Burton (notamment aux « Noces funèbres »), même si Mathias Malzieu se dit plus proche de celui de Jim Jarmush.
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Certes il y a de belles images au cours de ce périple, mais aussi un air de déjà-vu
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Le chanteur de Dionysos, auteur du conte puis de l'album Jack et la mécanique du cœur ,a fait de son œuvre un objet hybride atypique et attachant.
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Un beau conte un peu trop simple.
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Le chanteur du groupe Dionysos, Mathias Malzieu, épaulé de Stéphane Berla, adapte son propre roman, « La Mécanique du cœur », n'offrant rien de mieux qu'une poésie de surface
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Réduit au rang de simple support visuel, "Jack et la mécanique du cœur" s’écoute plus qu’il ne se regarde.
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D'abord roman puis album, l'histoire imaginée par Mathias Malzieu devient un film d'animation aux allures de clip. Du sous-Burton, trop sombre pour les tout petits et trop niais pour les autres...